Aller au contenu principal

Comment les Safer s'opposent localement aux cessions de parts sociales

Pour limiter les agrandissements de structures déja conséquentes, la Safer de Normandie a créé une SCEA. Elle peut ainsi intervenir en demande concurrente lors des demandes d'autorisation d'exploiter effectuées via des cessions de parts sociales.

Les transmissions de parts sociales peuvent constituer un outil pour contourner le contrôle des structures... mais pour combien de temps ?  © T. Baudart
Les transmissions de parts sociales peuvent constituer un outil pour contourner le contrôle des structures... mais pour combien de temps ?
© T. Baudart

Au moment de l’acquisition partielle de parts sociales d’une société, les agriculteurs doivent solliciter une demande d’autorisation d’exploiter auprès de la DDTM.

Leur dossier, qui détaille l’ensemble des associés et des terres cultivées, sera examiné par la commission départementale des structures (CDOA), composée de représentants des organisations professionnelles, d’élus et de personnels de l’administration. Bien souvent, cette instance ne peut qu’avaliser la demande, réduisant l’instruction du dossier à une simple formalité : la cession de parts sociales n’étant pas publique, aucune demande concurrente n’est jamais déposée et c’est le seul argument pour s’y opposer. Les choses pourraient toutefois évoluer.

Refuser certaines autorisations d'exploiter

En Normandie, la Safer a créé une structure juridique pour intervenir en demande concurrente, la SCEA Safer de Normandie, soutenue par le syndicat JA, qui déplore les difficultés d’installation des jeunes. Objectif : contrer les projets déjà bien dotés en foncier et refuser certaines autorisations d’exploiter.

Une « démonstration politique forte » de l’organisme qui renforce aussi la défiance de ses détracteurs à son égard.

Les plus lus

<em class="placeholder">Berthold Kress, maïsiculteur à Bourideys, en Gironde, devant son outil combiné.</em>
Ravageurs du maïs : « J’ai créé un outil qui fend les pieds de maïs pour éliminer pyrale et sésamie sur mon exploitation en Gironde »

Berthold Kress est maïsiculteur à Bourideys en Gironde. Pour gérer le maximum de larves de pyrale et sésamie après la récolte…

<em class="placeholder">Maxime Duchène, agriculteur dans l&#039;Oise à Choisy-la-Victoire</em>
Rotation des cultures : « Sur mon exploitation dans l’Oise, je privilégie le rendement de la betterave tout en obtenant de bonnes performances pour la céréale suivante »

Maxime Duchène cultive 100 ha de betterave dans l’Oise. Il n’hésite pas à repousser au maximum l’arrachage de ses…

<em class="placeholder">Alexis Brisset, agriculteur à Beauvois, dans le Pas de Calais, devant la haie qu&#039;il a implanté en 2022 sur son exploitation de grandes cultures</em>
Entretien des haies : « Je compte obtenir une haie basse et dense pour lutter contre l’érosion dans le Pas-de-Calais »
Alexis Brisset, exploitant à Beauvois dans le Pas-de-Calais, a implanté huit kilomètres de haies en 2022 et en 2024 : son…
<em class="placeholder">Jean-Luc Marraud, agriculteur à Chantillac en Charente.</em>
« L’assolement en commun nous a permis de maintenir des grandes cultures sur nos exploitations des deux Charentes »

Jean-Luc Marraud est agriculteur et membre de la SEP Alliance du Sud, qui regroupe des soles de grandes cultures en…

<em class="placeholder">Laurent Bourgeois, céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube</em>
Aube : « Grâce à mon budget de trésorerie, je peux me projeter et connaître ma capacité à investir 6 à 8 mois à l’avance »

Laurent Bourgeois est céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube. Il a mis en place un budget de trésorerie dans un tableau pour…

<em class="placeholder">Jachère spontanée.</em>
Jachère 2025 : la surface la plus haute de la décennie à 511 000 ha
La surface mise en jachère en 2025 est la plus importante de ces dix dernières années en France malgré la suppression de leur…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures