Aller au contenu principal

Une première coupe d’herbe de qualité

Il est possible de profiter de la pousse de l’herbe en début de printemps malgré des conditions climatiques souvent peu propices en explorant des méthodes de conservation telles que l’enrubannage, l’ensilage d’herbe ou le foin ventilé.

Ces dernières années, les sécheresses estivales ont affecté les rendements en fourrage, faisant de l’herbe une ressource précieuse. Par ailleurs, les printemps doux avancent la date potentielle de la première fauche. C’est pourquoi il est judicieux de trouver des moyens pour profiter de cette herbe plus précoce. « Le pâturage ou l’affourragement en vert ne sont pas toujours possibles et les prévisions météorologiques du début de printemps sont trop mauvaises pour faire du foin séché au sol », constate Jérémie Jost de l’Institut de l’élevage. Il est donc intéressant d’envisager des alternatives telles que l’enrubannage, l’ensilage d’herbe ou le foin ventilé. « Ces méthodes de conservation de l’herbe permettent de récolter l’herbe encore humide. Il est ainsi plus facile de récolter de l’herbe jeune et riche. »

Méthodes de stockage

L’enrubannage est une méthode de conservation de fourrage relativement facile à mettre en œuvre, nécessitant peu d’investissement matériel, mais son coût de production est élevé, environ 57 euros par tonne de matière sèche, et il faut surveiller la qualité sanitaire des bottes. L’ensilage d’herbe, bien que peu courant en élevage de chèvres, est un fourrage riche et économique (44 euros par tonne) nécessitant peu d’investissement initial. En revanche les chantiers de récolte demandent de l’entraide. Le foin ventilé en grange, malgré un investissement plus important (1 000 euros par chèvre), offre une solution durable. Certaines espèces comme le ray-grass italien et le trèfle violet sont à éviter, car elles sont plus longues à sécher.

Plus de ressources sur le sujet sur le site redcap.terredeschevres.fr

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde et ses chèvres au pâturage</em>
Eleveuse de chèvres : de la banque aux chèvres, l’installation à petit prix de La Mathilde
Après huit années dans le domaine de la banque, Mathilde Griffaton est devenue éleveuse de chèvres. Grâce à une gestion…
<em class="placeholder">Salle de traite avec le roto 2RO de SAC</em>
Machine à traire - « Un roto SAC de 80 places pour traire 900 chèvres en 1 h 25 »
La famille Berthelot a mis en route un roto de traite SAC de 80 places. Les griffes sont présentées au plus près de la mamelle et…
<em class="placeholder">Pause café dans la cuisine</em>
« Nous avons laissé les mercredis à Florence dans notre élevage de chèvres »
Benoît et Olivier Denis salarient Florence Blanchaud depuis maintenant plus de quinze ans. L’adaptation, la confiance, l’…
<em class="placeholder">Benoît et Emmanuel Bretaudeau dans la chèvrerie</em>
« Nous voulons moins de chèvres et plus de lait par chèvre pour alléger le travail et l’empreinte carbone »
Le Gaec La Lisière du bois a choisi d’investir dans un robot d’alimentation et de produire plus de lait par chèvre pour réduire…
<em class="placeholder">Une partie de l&#039;équipe du gaec du Pont pose devant la paille</em>
Au Gaec du Pont, des salariés autonomes et bien dirigés
Avec un grand troupeau de chèvres et une grande surface, les trois frères du Gaec du Pont font appel à une main-d’œuvre nombreuse…
<em class="placeholder">L&#039;équipe de la chèvrerie</em>
Emploi agricole : « J’ai passé une offre d’emploi décalée pour recruter ma salariée agricole »
David Tireau a publié une offre d’emploi agricole originale sur son profil Facebook dans lequel il cherchait une personne qui “…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre