Quel itinéraire technique adopter pour l’engraissement des chevreaux ?
Alimentation des mères, aliments d’allaitement, croisements… ValCabri a permis de tester différentes modalités d’élevages et de relever leurs incidences sur les performances techniques. Retour sur trois années d’essais en fermes expérimentales.

Les chevreaux croisés alpins-boers et alpins purs ont montré une croissance similaire pour les deux lots avec un gain de poids vif de 13,3 kg et un GMQ naissance-abattage de 260 g/j sur 52 j, pour un poids moyen à l’abattage très proche, de l’ordre de 18 kg.
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C. Boyer

Réduire le coût de la phase lactée des chevreaux lourds en optimisant l'utilisation de lait colostral est une piste intéressante, déjà utilisée par les éleveurs.
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C. Boyer
La ferme expérimentale caprine du Pradel en Ardèche a été très impliquée dans ValCabri avec, notamment, trois essais pour évaluer les incidences de différents itinéraires techniques sur les performances zootechniques et la qualité des carcasses et viandes des chevreaux.
L’essai a, dans un premier temps, comparé l’utilisation de trois aliments d’allaitement différents : un lait maternel brut et deux laits reconstitués (enrichis en oméga 3) contenant 0 ou 65 % de poudre de lait écrémé (PLE), commercialisés par Bonilait. L’objectif était d’évaluer les effets des différents laits sur la croissance, les caractéristiques de la carcasse et la qualité des viandes des chevreaux.