Plus de fromages avec le même nombre de chèvres grâce au progrès génétique
En Saône-et-Loire, Isabelle et Baptiste Dubrion font progresser leur troupeau pour améliorer le rendement fromager et la morphologie de leurs 36 chèvres. Démontrant que le schéma génétique s’adapte à toutes les tailles de troupeaux.

Isabelle Dubrion adhère depuis trois ans seulement et a déjà un accouplement programmé cet automne pour Rosée, avec à la clé peut-être un futur bouc inscrit au catalogue CapGènes.
©
V. Hervé-Quartier
À la ferme des Ligerots à Ciry-le-Noble (71), Isabelle et Baptiste Dubrion élèvent 36 Alpines et 60 Charolaises sur 110 hectares. Installés en Gaec depuis 2013, ils ont acheté leurs premières chevrettes au sein de troupeaux adhérents Capgènes, eux-mêmes fromagers. « Nous transformons 30 000 litres de lait en système pâturant. Notre objectif est d’avoir un bon potentiel génétique pour maximiser l’utilisation des ressources fourragères et produire le lait avec l’herbe », explique le jeune couple. Les 36 alpines du troupeau produisent en moyenne 800 litres de lait par lactation, avec un TP de 32,8 et un TB de 37,3. Au pic de lactation, elles reçoivent 800 g de concentré (maïs, pulpe de betterave, tourteau de colza et drèche de blé) par jour.