L’Observatoire de la formation des prix et des marges décortique le prix de la bûche de chèvre

En 2024, le prix moyen de la bûchette de chèvre a baissé de 10 centimes/kg au détail, en lien avec la diminution du coût du lait de chèvre.

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 9 juillet 2025 - Par Damien Hardy

Composition du prix moyen annuel au détail en grandes et moyennes surfaces des fromages de chèvre de type bûche en matière première et marges brutes de l’industrie et de la distribution

Dans son dernier rapport publié le 9 juillet, l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires confirme la baisse du prix moyen de la bûchette de chèvre de 10 centimes par kilos en 2024 par rapport à 2023. En amont, le coût du lait de chèvre produit en France a perdu 9 centimes/kg comparée à 2023, le même niveau de réduction que celui du lait d’importation. Cela s’explique par la baisse de la collecte nationale de lait de chèvre ainsi que des importations de produits de reports caprins. Pour compenser ce déficit, les stocks de produits de reports ont été davantage sollicités en 2024, plus particulièrement au deuxième semestre. Ces évolutions ont modifié la répartition des sources d’approvisionnement, avec une hausse de la part du lait issu des stocks dans la fabrication des bûchettes de chèvre. Le lait de chèvre forme plus des deux tiers du prix de la bûchette mais le lait français compte pour 57,5 % de ce prix.

En aval, la marge brute des industriels a de nouveau progressé en 2024 alors que celle des grandes surfaces s’est contractée de 10 % par rapport à 2023. Plus globalement, l’Observatoire constate que l’inflation des prix alimentaires est terminée avec une hausse moyenne de 1,3 % en 2024, inférieure à l’inflation générale de 2 %.