Les élevages caprins bio se maintiennent alors que les surfaces diminuent
En 2023, 1 583 éleveurs caprins et 118 000 chèvres étaient en agriculture biologique selon les données de l’Agence bio. L’an dernier, la surface agricole cultivée en bio a reculé pour la première fois en France.
En 2023, 1 583 éleveurs caprins et 118 000 chèvres étaient en agriculture biologique selon les données de l’Agence bio. L’an dernier, la surface agricole cultivée en bio a reculé pour la première fois en France.
Les dernières données de l’Agence bio montrent que la surface agricole cultivée en bio a reculé pour la première fois en France en 2023. En perdant 54 000 hectares, le bio passe ainsi de 10,5 à 10,4% des surfaces agricoles françaises.
En caprin, la hausse ralentit mais la croissance se poursuit alors que les cheptels de vaches et de brebis laitières perdent chacun 3 %. En 2023, 1 583 éleveurs de chèvres produisaient en agriculture biologique, soit 45 producteurs de plus qu’en 2022. Le cheptel caprin bio n’a lui augmenté que de 250 animaux (+0,2 %) pour atteindre 118 005 caprins en bio ou en conversion. L’Agence bio estime que cela représente 12,8 % du cheptel caprin français.
La Drôme (avec ses 72 producteurs), l’Ardèche (57) et les Alpes-de-Haute-Provence (54) forment les départements les plus bios en nombre d’éleveurs. Mais si on regarde le cheptel, ce sont le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine qui forment le trio de têtes des départements caprins bio.
Coté distribution, la vente directe croit de 9 % et pèse désormais 14% des ventes. 43 % des producteurs bios y ont recours contre 19 % des agriculteurs, toutes productions confondues. La vente en grande distribution est, elle, en repli de 4 % mais représente tout de même la moitié des ventes.
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