L’arbre fourrager, une solution pour nourrir les chèvres face aux changements climatiques
Des expérimentations ont débuté au Pradel pour évaluer l’intérêt du pâturage des arbres par les chèvres. Les premiers résultats sont encourageants.

Avec le pâturage des mûriers, les chèvres peuvent exprimer leur comportement naturel pour la cueillette.
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C. Boyer

Pour permettre à l'arbre de survivre au pâturage, il est conseiller de tailler tout en laissant trois ou quatre branches plus hautes qui ne seront pas atteignables par les chèvres.
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C. Boyer

La parcelle de deux hectares a été recoupée en enclos pour empêcher l'accès des chèvres aux arbres les plus petits qui n'auraient pas supporté le pâturage.
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C. Boyer
Dans de nombreuses régions, l’herbe peut manquer dans les prairies avec le réchauffement climatique et les étés de plus en plus secs. C’est pourquoi la ferme du Pradel, en Ardèche, a décidé d’expérimenter le pâturage d’arbres fourragers sur une parcelle de deux hectares de mûriers blancs. Anciennement utilisés pour l’élevage des vers à soie, ils ont été plantés il y a plus de 20 ans. L’objectif est de proposer aux éleveurs des techniques pour bien utiliser des arbres comme ressource fourragère.
Les chèvres sont des cueilleuses nées et peuvent donc manger les feuilles d’arbres. Parmi les espèces d’arbres, le mûrier blanc et le frêne ont été identifiés comme ayant des bonnes valeurs nutritionnelles.