Aller au contenu principal

Face à la flambée des coûts, une aide pour les éleveurs les plus exposés aux achats d'aliments

Une enveloppe de 489 millions d’euros ciblée sur l’alimentation animale va être mobilisée dans le cadre du plan de résilience présenté le 16 mars dernier par le gouvernement. Mais ces aides ne peuvent être que transitoires en attendant la réouverture des négociations commerciales rappellent producteurs et transformateurs.

La guerre en Ukraine a entraîné une flambée du coût des matières premières agricoles, déjà à un haut niveau avant cette crise. Pour pallier les surcoûts engendrés par l’inflation, le gouvernement met en place une aide publique ciblée sur l’alimentation animale. Son objectif est d’absorber une partie de la hausse des prix de l’alimentation animale pour les éleveurs les plus exposés

« Après les viandes blanches, la filière caprine est la plus touchée face à la flambée des prix des matières premières, alerte la Fnec dans une note du 12 avril. En effet, le poids du poste aliments achetés dans les charges indicées d’un élevage caprin est de 50,2 % en moyenne, parfois beaucoup plus. »

Eleveurs et transformateurs rappellent que le meilleur soutien aux filières d’élevage seront les hausses de tarifs !

Si les modalités définitives ne seront connues que début mai, quelques éléments sont déjà connus. Cette aide est prévue sur une durée de quatre mois à compter du 15 mars et concernera uniquement les achats de concentrés (donc les fourrages sont exclus) supérieurs ou égaux à 3 000 euros.

Pour bénéficier de l’aide, le taux de dépendance de l’élevage à l’alimentation animale doit être au minimum de 10 %, c’est-à-dire la part du coût de l’aliment acheté dans les charges d’exploitation. Pour les élevages dont le taux de dépendance est compris entre 10 et 35 %, un forfait de 1 000 euros sera versé. Au-delà, c’est un pourcentage du coût de l’aliment qui va être indemnisé. Les téléservices de dépôt de dossiers devraient être mis en place à la mi-mai et les éleveurs auront trois semaines pour faire leurs demandes.

Les plus lus

Bouc de race saanen
Quels boucs choisir en 2024 ?
Le catalogue Capgènes des semences de boucs alpins et saanen vient de paraître. Le meilleur de la génétique caprine française est…
Elise, Jérôme et leurs deux filles, de 8 et 11 ans, vivent au milieu des animaux. Lapins, cochons, chèvres, chevaux, vaches, oies, ânes et chiens cohabitent à la ferme ...
« Mon mari boucher vend de la viande de porc et de chevreau de la ferme »
Élise et Jérôme Happel élèvent des chèvres et des porcs en Alsace. Boucher de métier, Jérôme valorise la viande caprine issue de…
Chèvrerie vue d'avion
« On veut travailler dans de bonnes conditions et que les chèvres soient bien »
L’EARL des Tilleuls a investi dans un bâtiment tout confort pour travailler dans de bonnes conditions. Salle de traite, stalle de…
Répartition régionale du cheptel français de chèvres au 1er novembre 2023 et évolution par rapport à 2022
Recul du cheptel caprin quasi généralisé en 2023
Le cheptel caprin français est en recul dans quasiment toutes les régions. Analyse et graphique de l’Institut de l’élevage.
Émilien Retailleau et ses chèvres poitevines
« Je vends des chevreaux élevés sous la mère »
Émilien Retailleau, éleveur d’une cinquantaine de chèvres poitevines à la ferme de la Bonnellerie dans la Vienne, commercialise…
Améliorer le bien-être des chèvres via l’aménagement des bâtiments
Un mini-guide pour enrichir l'espace de vie des chèvres
L'Anicap édite une plaquette qui montre quatre types d'aménagements à installer facilement dans une chèvrerie.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre