Equarrissage des ruminants : l'accord de financement prorogé jusqu’en 2028
Les sections d’Interbev ont reconduit pour la période 2026-2028 le mode de financement de l’équarrissage pour la collecte et le traitement des animaux morts en ferme (bovins, ovins, caprins).
Les sections d’Interbev ont reconduit pour la période 2026-2028 le mode de financement de l’équarrissage pour la collecte et le traitement des animaux morts en ferme (bovins, ovins, caprins).

L’interprofession bétail et viandes (Interbev) a annoncé le 23 septembre l’adoption de nouveaux accords interprofessionnels pour assurer le financement de l’équarrissage en ferme sur la période 2026-2028. La répartition du financement entre les maillons de la chaine reste inchangée : à savoir 80% proviennent d’une cotisation équarrissage « aval » (collectée auprès des abatteurs et répercutée jusqu’aux distributeurs) et 20% proviennent de la cotisation équarrissage « amont » (prélevée auprès des éleveurs bovins, ovins, et caprins par les services élevage des Chambres d’agriculture, représentant 20% des ressources de l’association).
Pour rappel, depuis le désengagement de l’État en 2009, les filières d’élevage se sont dotées d’un outil interprofessionnel, ATM Ruminants, qui finance le coût de la collecte et du traitement des animaux morts en ferme (et qui ne sont donc pas abattus pour la consommation humaine) pour un montant d’environ 100 millions d’euros par an.
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Faire face à la hausse des coûts en raison du contexte sanitaire
Les nouveaux accords « fruits d’une discussion importante entre les organisations nationales d’Interbev » doivent permettre de « faire face à la hausse des coûts de l’équarrissage et des volumes collectés en raison du contexte sanitaire », assure l’interprofession dans le communiqué, précisant que les fédérations ont « décidé d’engager une stratégie de réduction des coûts ».
Les fédérations ont « décidé d’engager une stratégie de réduction des coûts »
Ces nouveaux accords doivent désormais être soumis à l’extension des pouvoirs publics afin de les rendre d’application obligatoire dès le 1er janvier 2026.
Jean-François Guihard, président d’Interbev, salue dans le communiqué « la qualité des échanges entre l’ensemble des parties prenantes, en particulier les représentants de la distribution, qui ont permis d’aboutir à un accord partagé ».
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