Aller au contenu principal

Bien anticiper la charge de travail des circuits courts

Les circuits courts attirent de plus en plus d’éleveurs. Davantage de valeur ajoutée, d’autonomie et de contact avec les clients, l’idée a de quoi plaire. Pourtant la commercialisation est un métier à part entière, avec ses atouts et ses contraintes.

Etal de fromages en vente directe
D’après le recensement agricole 2020, la vente en circuit court concerne presqu'un quart des exploitations de France.
© E. Happel

« Les exploitations en circuit court participent à la cohésion sociale sur les territoires et à l’attractivité du métier d’agriculteur », contextualise Christine Guinamard, coordinatrice de projet à l’Institut de l’élevage lors d’un webinaire de présentation du projet Trac [Trajectoire d’organisation du travail dans les exploitations en circuit court]. Piloté par l’Idele et clôturé en décembre 2023, ce webinaire a permis d’étudier les implications de l’installation en circuit court pour mieux accompagner les nouveaux porteurs de projet. « Le temps de travail supplémentaire et la charge mentale sont souvent sous-estimés », observe la coordinatrice. Par ailleurs, la commercialisation ne plaît pas à tous. Seule la moitié les agriculteurs interrogés dit aimer la vente directe. D’un côté, la satisfaction de participer à la vie du territoire et le contact direct avec les clients peuvent être gratifiants. De l’autre, les démarches commerciales, la logistique additionnelle et la nouvelle organisation du travail dans l’équipe peuvent être vécues comme des contraintes alourdissant un quotidien déjà chargé. « La satisfaction au travail est une question d’équilibre entre satisfaction et difficultés, explique Christine Guinamard. Il faut prendre en compte les éventuels obstacles pour mieux les appréhender. » La clef, c’est d’anticiper et de bien s’entourer.

Guide méthodologique, retours d’expériences et vidéos sur www.idele.fr/trac

Les plus lus

<em class="placeholder">Étienne Guilloteau lors des travaux lors de la transformation de la salle de traite en nurserie pour chevrettes</em>
Étienne Guilloteau, éleveur de chèvres en Vendée : « J’ai transformé une ancienne salle de traite en nurserie pour les chevrettes »
Étienne Guilloteau, éleveur de 600 chèvres en Vendée, a transformé une ancienne salle de traite en nurserie pour chevrettes.…
<em class="placeholder">Les chèvres mangent un sapin suspendu dans la chèvrerie.</em>
Marion Fournière, éleveuse de chèvres dans la Creuse : « Mes chèvres adorent les sapins de Noël »
À la chèvrerie du Ménérol, dans la Creuse, les fêtes se prolongent grâce aux sapins recyclés. Offerts aux chèvres comme friandise…
<em class="placeholder">Samuel Vallée et Justine Monsimer dans la chèvrerie</em>
Livreur de lait en Mayenne, l’EARL Al’Pin mise sur le désaisonnement des chèvres et la transformation en fromages
Installés en 2018 en Mayenne, Samuel Vallée et sa conjointe Justine Monsimer ont fait le choix du désaisonnement et de la…
Traite des chèvres saanen avec une salle de traite rotative
La filière caprine inquiète de la baisse du nombre d’éleveurs de chèvre et de la hausse du cout d’installation
La filière lait de chèvre s’inquiète de la chute du nombre de livreurs, freinée par des coûts d’installation devenus…
<em class="placeholder">Travaux du bureau</em>
Dans les yeux d’Amélie : « C’est la course pour finir les travaux de la fromagerie »
Malgré un certain retard, l’aménagement du bâtiment d’élevage et de transformation a enfin pu commencer en novembre. L’…
7 éleveurs de chèvres dans plusieurs photos
Des éleveuses et éleveurs de chèvres récompensés en Indre-et-Loire et Vendée
Le Trophée des territoires en Touraine et le Prix de la dynamique agricole dans le Grand Ouest ont mis à l’honneur trois…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre