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Chardon : « J’utilise le désherbage ciblé par imagerie drone dans la Somme pour lutter contre cette adventice dans mes betteraves »

Nicolas Sénéchal, est producteur de grandes cultures à Arqueves, dans la Somme. Il utilise le service de drone de la chambre d’agriculture pour localiser le traitement contre le chardon sur ses betteraves.

<em class="placeholder">Parcelle de betterave avec des chardons</em>
Depuis 222, la chambre d'agriculture de la Somme propose des prestations de désherbage ciblé de chardons dans les betteraves sucrières dont Nicolas Sénéchal a pu bénéficier.
© ITB

« Comme tout agriculteur, j’ai des chardons dans mes champs. Je traite tous mes blés avec du Chardex ou de l’Allié et mon orge avec du Bofix. Je trouve très difficile de repérer les ronds pour ne traiter que les parties infestées. Avant, j’épandais du Lontrel à 1,25 l/ha en plein sur mes betteraves. Depuis 2023, j’utilise les cartes d’infestation des chardons obtenues par l’imagerie drone

Lire aussi | Chardon en céréales et colza : les cinq questions à se poser pour contrôler efficacement sa dissémination ?

J’appelle la conseillère de la chambre d’agriculture de la Somme dès que les ronds de chardons apparaissent (betteraves autour du stade 4 feuilles). Un prestataire passe son drone. Je reçois les résultats par internet quatre jours après. J’enregistre les données sur ma clé USB. Je connais le volume de bouillie nécessaire. Il ne reste plus qu’à l’insérer dans la console et c’est parti pour un traitement localisé.

Des économies grâce au traitement localisé contre le chardon (inter web)

La première année, la conseillère a paramétré ma console (AG Leader Incommand 1200) et trouvé le bon format de carte compatible. Nous avons fait un test à blanc avec de l’eau. Ce qui a duré deux heures. Mais cette étape n’est plus nécessaire pour les traitements suivants. Sur mes deux années d’utilisation, j’estime que les surfaces traitées contre le chardon représentent 20 % de mes surfaces de betterave. Le coût du service (16 €/ha) est plus que rentabilisé, avec l’économie de désherbants réalisée. Je baisse un peu mes IFT et c’est mieux pour l’environnement. Cette année, en plus de la betterave, je pense essayer sur pomme de terre. »

SCEA D.A.Belle église, 200 ha, dont 100 ha de blé, 10 d’orge de printemps, 30 de colza, 35 ha de betterave sucrière, 20 de pomme de terre fécule, 5 de maïs.

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