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Trois élevages bovins viande récompensés par des Trèfles d’Or

  Le Salon de l’Agriculture 2023 a été l’occasion de récompenser les élevages les plus engagés dans l’autonomie protéique.

12 élevages bovins laitiers, bovins allaitants, ovins laitiers et ovins allaitants
© C. Delisle

Le volet élevage du programme Cap protéines, piloté par l’Institut de l’élevage, récompense les élevages les plus engagés dans une démarche d’autonomie protéique. Parmi les 330 fermes d’élevages bovins laitiers et allaitants, ovins laitiers et allaitants et caprins autonomes repérés par Cap Protéines, certaines sont encore plus engagées dans l’autonomie protéique. Des Trèfles d’Or leur sont destinés pour les mettre encore plus en avant.

Ces récompenses symboliques veulent faire ressortir trois à quatre exploitations par espèces, celles avec les systèmes les plus autonomes et cohérents, celles avec les meilleurs résultats techniques mais surtout économiques ou celles ayant accomplis les plus gros efforts pour être autonome.

12 élevages récompensés au SIA 2023

12 élevages bovins laitiers, bovins allaitants, ovins laitiers et ovins allaitants ont été récompensés le 2 mars au Salon de l’agriculture dont trois en bovins viande :

  • Le Gaec Redondaud, naisseur-engraisseur de boeufs Charolais dans l’Allier

Kevin Redondaud et Émilie Blanchard veulent produire de la viande bovine avec le maximum d’herbe. Autonomes à 100 %, ils comptent sur des luzernes pures, des prairies multi-espèces, des méteils grains et une optimisation de la ressource en herbe (fauchée et pâturée) pour assurer une soixantaine de vêlages charolais chaque année. Rédigée par la Chambre d’agriculture de l’Allier, leur fiche de cinq pages est disponible en ligne

  • Le Gaec de la Rhumerie, naisseur-engraisseur de bœufs Limousins bio en Loire-Atlantique

Benoît Gautier cultive une diversité de mélanges céréales–protéagineux triés à la récolte qu’il valorise en alimentation humaine comme animale. Il distribue ainsi un aliment équilibré en protéines à ses 55 vaches allaitantes limousines pendant la période hivernale. De plus, les prairies jeunes et diversifiées sont valorisées en récolte précoce et optimisées avec une bonne gestion du pâturage, ce qui permet d’engraisser ses bœufs tout en limitant fortement les besoins en complément protéique. La fiche de cet éleveur, producteur de viande bio et autonome en protéine à 97 %, a été écrite par le GAB 44.

  • Bruno Ramousse, naisseur sélectionneur de Limousin en Haute-Loire

Suite à des années de sécheresse entre 2009 et 2015, alors qu’il développait l’engraissement de taurillons, Bruno Ramousse a fait évoluer progressivement son système fourrager pour retrouver son autonomie fourragère puis protéique. Réorientant d’abord la production et la conduite de son troupeau, tout en optimisant le pâturage, il a développé les légumineuses dans ses prairies fauches (luzerne, mais aussi trèfle violet) dans ses prairies de fauche, la culture de méteil fourrager (céréales-protéagineux immatures) puis de dérobées (colza et sorgho fourragers). Cet élevage était autonome en protéines à 93 % en 2020 et ce taux va encore augmenter. Décrit par la Chambre d’agriculture de Haute-Loire, cet élevage est à retrouver en fiche et en vidéo

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