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Permettre aux éleveurs de défendre leur bien face au loup

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© Dominique HOMMEL/Parlement européen

Officiellement vu en février dans les Charente-Maritime et dans l’Indre, le loup, et son territoire ne cesse de s’étendre. À côté de ces observations par corps, l’Office français de la biodiversité (OFB) comptabilise désormais 97 zones de présence permanente (ZPP), soit cinq de plus qu’il y a un an. Quatre-vingts meutes sont officiellement recensées. Pour l’année en cours, un arrêté du 26 juillet dernier donne la possibilité d’abattre 17 % des effectifs recensés contre 10 % les années passées. Le dernier comptage officiel date de juin 2019 et faisait état de 530 animaux. Le prochain chiffre sera dévoilé en juin 2020.

Mais face à l’extension tant géographique que numérique de cette espèce, le Conseil de l’agriculture française (qui regroupe le syndicalisme majoritaire et les chambres d’agriculture) a demandé le 12 février dernier « de rétablir la possibilité pour les éleveurs de défendre leurs troupeaux à tout moment ». Le souhait est de pouvoir augmenter le plafond de prélèvement « de 2 % en 2 % sans limitation chaque fois que des troupeaux sont attaqués par des loups et que les plafonds de prélèvement sont atteints ». Et ce « sans entamer le plafond de l’année suivante ». Le CAF souhaite également que « les éleveurs détenteurs d’un permis de chasse qui assurent eux-mêmes la défense de leurs troupeaux puissent utiliser des carabines dotées de lunettes de tir à vision nocturne dans tous les territoires de présence du loup ».

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