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« Nouky est mon premier chien »

Nouky est en formation, comme son maître, et ils devraient pouvoir réellement commencer à travailler dans le courant de l'année.
© F. d'Alteroche

Cyril Madur, en Gaec à Saint Germain les Vergnes, en Corrèze, avec son père Alain, en est fier : « Nouky devrait être notre premier « vrai » chien de troupeau », explique-t-il. Il y a toujours eu des chiens sur la ferme familiale mais ces derniers étaient plus souvent des « chiens de soupe » que de véritables chiens de troupeau. « Cette décision de prendre un chien « efficace » est d’abord liée au fait que j’en avais marre de courir derrière les vaches lorsqu’il fallait déplacer certains lots. Et mon père encore plus que moi ! Notre voisin en a un particulièrement bon et quand je vois comment il l’utilise et surtout les services qu’il lui rend, c’est impressionnant. C’est en voyant travailler un chien bien dressé que l’on se rend compte de tous les avantages que peut procurer un bon chien pour déplacer des lots de bovins. »

Cyril Madur a donc voulu mettre toutes les chances de son côté. Il a acheté un chiot de bonne souche chez Patrice Pacaud, éleveur ovin dans la Creuse. « J’ai vu le père et la mère de mon chiot au travail. J’ai aussi choisi de me rapprocher de l'Association corrézienne d'utilisateurs de chiens de troupeaux pour éviter de faire des erreurs. » Une formation est en cours. « C’est mon voisin qui m’a vraiment conseillé de la suivre. » Nouky est logé en chenil, mais sorti tous les jours et, à un peu plus de 6 mois, a déjà assimilé les notions de base. Vif comme la plupart des jeunes chiens, il s’avère volontaire et passionné avec une énergie pas toujours facile à canaliser.

« Sur l’exploitation, on fait une moyenne de 130 vêlages par an avec une production de veaux sous la mère, à raison d’une moyenne de 65 têtes par an. Le troupeau des mères et des tantes regagne donc l’étable matin et soir pour la tétée. Mais ce n’est pas le lot le plus difficile à rentrer. Je compte bien utiliser Nouky sur les lots de génisses puis sur ceux de vaches suitées. Mais je ne veux surtout pas faire de bêtise en brûlant des étapes. Pour l’instant, je suis les conseils qui me sont donnés lors de la formation et je m’y tiens pour vraiment mettre toutes les chances de mon côté. »

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