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Moins de vaches, donc moins de viande

Les naissances au premier semestre sont attendues moins nombreuses avec un recul du disponible à engraisser ou à exporter dans les mois qui suivront.  © F. d'Alteroche
Les naissances au premier semestre sont attendues moins nombreuses avec un recul du disponible à engraisser ou à exporter dans les mois qui suivront.
© F. d'Alteroche

Moins de vaches en 2020, c’est moins de veaux donc forcément moins de viande ! Dans l’actuel contexte de décapitalisation, les experts de l’Institut de l’élevage tablent pour l’année en cours sur un recul de la production de viande bovine de 2,4 % comparativement à 2019, soit 1,396 million de tonnes contre 1,431 million de tonnes l’an dernier. La baisse de production concernerait tout particulièrement les femelles et en particulier celles issues du cheptel allaitant (- 3,6 %). Les disponibilités en réformes laitières évolueraient sur la même tendance (- 3,4 %) avec un taux de réforme prévu à la baisse. « Comme dans le cheptel allaitant, les génisses de renouvellement sont très peu nombreuses. Les éleveurs devront donc garder leurs vaches pour produire, la conjoncture laitière s’annonçant plutôt meilleure qu’en 2019 », précise l’Institut de l’élevage. Le recul de la production devrait être plus modéré pour les mâles entiers (-1 %).

La disponibilité en broutards serait elle aussi forcément en recul. « La chute des naissances allaitantes au second semestre 2019 et la baisse du cheptel de mères qui induira une nouvelle baisse des naissances au premier semestre 2020, conduiront naturellement à un repli du disponible exportable de bovins maigres en 2020. »

Évolution similaire en Europe

Le recul de la production ne serait pas spécifique à la France. Cette tendance se retrouverait à l’échelle de l’ensemble de l’Union européenne où les économistes de la Commission tablent sur un recul de 0,7 % des abattages. Pour pallier cette baisse et alors que les exportations de l’UE sont pronostiquées en hausse de 5 % car attisées par la demande asiatique, les experts de la commission tablent sur une progression de 2 % des importations européennes depuis les pays tiers.

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