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Le marché du broutard à l’équilibre

Dans sa lettre mensuelle de conjoncture Tendances, l’Institut de l’Elevage fait état d’un statu-quo pour le marché du maigre, avec une demande ferme à l’export et une offre limitée.

broutards charolais repoussés
© F.Alteroche

L’année 2019 avait bien commencé pour le maigre, puis la baisse estivale a été précoce et marquée, avant une stabilisation à partir de septembre. En semaine 47 à 49, le broutard Charolais U de 450 kg cotait 2.58 euro/kg vif et celui de 350 kg était à 2.41 euro/kg vif (soit -4% par rapport à 2018 et +1% par rapport à 2017). Le broutard Limousin E de 300 kilos était à 3.05 euro/kg vif soit +2 %/2018 et le croisé U de 300 kilos à 2.67 euro/kg vif, en repli de 8 % par rapport à 2018.   

« L’offre en broutards devrait rester allégée dans les mois à venir. Avec 658 000 têtes, le stock de mâles allaitants de zéro à six mois dans la base de données nationale a fortement reculé, de 6.5 % par rapport à la même date en 2018 » annonce l’Institut de l’Elevage.

Les envois de mâles en Italie se maintiennent.

La demande algérienne est restée ferme durant toute l’année 2019 malgré les troubles politiques que traverse le pays. Sur les dix premiers mois, de l’année, 46 800 animaux y ont été exportés d’après les douanes soit 72 % de plus que sur la même période de 2018. La préférence est marquée pour des animaux lourds de race Aubrac. Mais la demande pour début 2020 est plus incertaine selon l’Institut de l’Elevage. De nouvelles conditions sur l’importations de bovins vifs s’appliquent à partir de décembre 2019. « Les broutards ne devront pas excéder 450 kilos vif et l’âge de 14 mois. Ceci devrait pénaliser les cours en début d’année alors que l’offre est minimale et que les animaux envoyés sont généralement les plus lourds. »

Le marché tunisien est lui aussi demandeur mais dans une moindre mesure (+19 %/2018 avec 6400 têtes sur les dix premiers mois de 2019) et le marché marocain est plutôt sur la pente inverse (-19 %/2018 avec 2 200 broutards).

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