"Je suis intransigeant sur le sanitaire et l’hygiène de mon troupeau de limousines"
Éleveur dans l’Allier, Bruno Chêne est depuis son installation très à cheval sur la biosécurité. D’abord car cela lui permet d’avoir des animaux en bonne santé, donc productifs. Un cheptel sanitairement irréprochable est également un atout pour valoriser au mieux ses animaux.

Bruno Chêne avec Élora Chauvin, en stage découverte. En cet fin d’hiver, l’enrubannage est distribué à volonté sur des auges d’une rare propreté et il complémenté avec un peu d’ensilage de maïs.
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F. d'Alteroche

Les clôtures sont en bon état en laissant un bon mètre le long de la haie.
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Les vaches suitées sont triées selon le sexe de leur veau et ce lot de mâles les plus âgés (5 semaines d’écart d’âge) a accès tout l’hiver à cette case extérieure orientée plein sud où ils apprécient les longues siestes au soleil.
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Le pédiluve accompagné si besoin d’une brosse est bien visible et rigoureusement obligatoire à l’entrée de la stabulation des vaches suitées.
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Les cases d'infirmeries sont curées et désinfectées dès qu'elles ne sont plus occupées.
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F. d'Alteroche
« La protection sanitaire de mon cheptel démarre par de bonnes clôtures électriques sur toutes mes parcelles. Elles sont régulièrement entretenues et souvent doublées pour interdire les contacts mufle à mufle avec les cheptels des voisins », souligne Bruno Chêne, sélectionneur limousin à Lurcy-Lévis dans le nord-ouest de l’Allier avec 80 vêlages annuels sur 118 hectares essentiellement consacrés à l’herbe.
« Quand il n’y a pas de contacts entre cheptels on limite beaucoup tous les facteurs de risque », souligne celui qui est également administrateur du GDS de l’Allier. Installé depuis 1984 et dès le départ très pointilleux sur ce volet, Bruno Chêne « touche du bois » mais n’a jamais été confronté ni à l’IBR ni à la BVD.