Elevage Salers de la Croix Mahieu : un héritage familial rondement mené
À l’EARL de la Croix Mahieu, à Ingouville en Seine-Maritime, Benoît et Guillaume David préservent et poursuivent avec une grande exigence le travail accompli par leur père, avec un troupeau salers d’un haut potentiel génétique. L’obtention d’un sabot d’argent en 2020 est là pour en attester.
Guillaume et Benoît David. « Notre objectif est de maintenir les performances du troupeau sans dégrader le rendement viande et par ricochet la valeur ajoutée, malgré l’introgression du gène sans cornes et des mises bas précoces. »
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C. Delisle
Pour réduire la charge de travail, chaque case des mères dispose de 21 places aux cornadis avec trois travées autobloquantes et un libre-service pour l’enrubannage. En semaine, il est distribué tous les deux jours et la complémentation deux fois par jour. Le vendredi, le libre-service est chargé suffisamment pour tenir jusqu’au lundi.
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C. Delisle
Sur ce lot de 24 génisses gestantes, 12 sont génétiquement sans cornes.
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C. Delisle
Alibi, taureau né sur l’exploitation a largement marqué le cheptel de sa descendance.
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EARL de la Croix Mahieu
Nos produits sont commercialisés au détail, sous vide », souligne Benoît David.
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C. Delisle
Benoît et Guillaume David possèdent aujourd’hui un troupeau au haut potentiel génétique développé grâce à l’opportunité offerte à leur père, en 1986, d’acquérir 60 vaches salers inscrites et issues d’un seul et même troupeau. « Les dix années qui ont suivi, notre père a conduit le troupeau en race pure avant de recourir à du croisement avec du Charolais afin d’augmenter la valorisation du cheptel. L’ouverture d’un magasin de producteurs en 2015 nous a permis d’arrêter le croisement pour revenir à une conduite en pure », explique Benoît David, responsable des 90 mères salers et de l’administratif de l’exploitation sur laquelle il est associé avec son frère Guillaume depuis deux ans.