Jean-François Crozier fait vêler quarante charolaises à Saint-Gineys-en-Coiron, en Ardèche. Les vêlages s’échelonnent entre fin septembre et fin décembre.
L’élevage a connu un épisode dû à des colibacilles il y a une dizaine d’années. « La première année, ce sont souvent les veaux les derniers nés qui sont malades. Nous savons que l’année qui suit, les diarrhées peuvent commencer plus tôt dans la saison de vêlage. » Jean-François Crozier a alors vacciné systématiquement toutes les mères pendant la gestation. Puis il a arrêté au bout de quelques années, sans voir réapparaître de cas de diarrhées chez les veaux. « Nous appliquons les mesures classiques de prévention. En particulier, les apports en oligo-éléments et vitamines des vaches en fin de gestation sont bien cadrés et nous sommes très vigilants sur les soins aux veaux nouveau-nés et sur la propreté de la litière. Mais en élevage, il n’y a pas de certitude. Nous ne sommes à l’abri de rien », considère Jean-François Crozier.
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L’année dernière, des diarrhées sont apparues à nouveau sur les veaux âgés de cinq à dix jours et la cryptosporidiose a été identifiée comme responsable. « Le parasite est sûrement bien installé dans la pâture autour du bâtiment dans laquelle les petits veaux sortent. Si les cas explosent, le vaccin pour prévenir la cryptosporidiose des veaux par vaccination des mères gestantes, autorisé cette année, constitue une piste intéressante. » Pour cette campagne, quelques veaux auront été touchés en fin de période de vêlage par la cryptosporidiose et la colibacillose CS 31.
Chiffres clé
250 ha de SAU dont 60 ha de prairies de fauche et le reste en parcours et 8 ha de céréales autoconsommées
40 charolaises avec vente de reproducteurs et 250 brebis et vente d’agneaux Label rouge
4,5 ha de vignes IGP Ardèche
2 UMO
