Des caillebotis pour les vaches, pour ne pas remettre en cause l’autonomie
Le Gaec d’Éole utilise à peine 12 tonnes de paille-hiver pour les seules cases à veaux et cases de vêlage d’une stabulation « logettes et caillebotis » abritant 60 vaches suitées. Un bâtiment onéreux mais économe en frais de fonctionnement et temps de travail.
À Brion, petit village situé sur l’Aubrac aux confins de la Lozère et du Cantal, il est un principe que Damien Pignol n’entend pas remettre en cause dans le fonctionnement du Gaec dans lequel il est associé avec sa mère. C’est celui de l’autonomie. Qu’il s’agisse de foin ou de paille, l’objectif est de limiter au maximum les achats et de coupler cet impératif à la volonté de réduire en période hivernale le temps passé aux soins des bovins pour se consacrer davantage à leur surveillance.
Le siège de l’exploitation est à 1 220 mètres et une bonne partie des surfaces utilisées sont à une altitude supérieure. Seule la culture du seigle pourrait éventuellement être envisagée sur de rares parcelles, sans être certain de pouvoir le battre chaque année. La SAU est donc entièrement consacrée à l’herbe et les stocks fourragers presque exclusivement basés sur le foin complété par un peu d’enrubannage.