Contractualiser ou non pour sécuriser un revenu ?
L’éternel débat sur la contractualisation dans la filière viande bovine était au cœur du colloque Interbev au Sommet de l’élevage.
L’éternel débat sur la contractualisation dans la filière viande bovine était au cœur du colloque Interbev au Sommet de l’élevage.





Moins de 5 % des gros bovins finis abattus en France seraient produits dans le cadre de contrats commerciaux. C’est le constat dressé par Gérard You, agroéconomiste à l’Institut de l’élevage, à l’occasion d’une conférence organisée par Interbev lors du dernier Sommet de l’élevage. Ce chiffre serait même plus proche de 3 %. La situation est donc très différente du secteur laitier ou de la volaille industrielle, où les contrats sont la règle pour planifier la livraison. Avec - à l’inverse des gros bovins - des produits (lait, œufs..) ou des animaux qu’il n’est pas non plus possible de faire patienter quelques jours ou quelques semaines sur les exploitations si le marché est momentanément engorgé.