Colza en dérobée à moindre frais
Dans le sud du Cher, Yves Boisgontier sème chaque été à moindre frais une dizaine d’hectares de colza derrière de l’orge d’hiver pour les faire pâturer à l’automne par une trentaine de vaches en fin de gestation.
Dans le sud du Cher, Yves Boisgontier sème chaque été à moindre frais une dizaine d’hectares de colza derrière de l’orge d’hiver pour les faire pâturer à l’automne par une trentaine de vaches en fin de gestation.



« Semer du colza oléagineux en dérobée pour le faire pâturer en cours d’automne me permet de faire pâturer un lot pendant au moins six semaines. C’est autant de foin que je n’ai pas à distribuer ! », précise Yves Boisgontier, éleveur Charolais à Epineuil-le-Fleuriel dans le sud-est du Cher. Avec 120 vêlages par an en système naisseur-engraisseur, son exploitation s’étend sur 140 hectares dont 80 de prairies pour des vêlages qui ont essentiellement lieu en décembre janvier. Le chargement est donc conséquent et les huit à dix hectares de colza pâturés en dérobées chaque automne sont les bienvenus. « Je fais ça chaque année. Il y a souvent peu d’herbe à l’automne. Cela nous permet de faire pâturer un lot de 30 vaches taries de mi-septembre à début novembre. C’est toujours mieux que leur apporter une boule de foin tous les jours. »