[Biosécurité] « J’ai réfléchi au positionnement des bâtiments pour limiter les risques »
Damien Ploteau, fait partie des premiers éleveurs français à avoir suivi une formation biosécurité. Une piqûre de rappel après vingt ans de métier.

Damien Ploteau. « Suite à la formation, j’ai mis en application le principe de la marche en avant sur mon élevage. »
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C. Delisle

Un point d’eau sur une surface stabilisée a été installé à chaque entrée de bâtiment.
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C. Delisle

Les futurs reproducteurs ont été mis à l’écart dans un champ, le temps de recevoir les résultats d’analyses.
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C. Delisle

Le fumier représente une source potentielle de contamination. Le tas de fumier est clôturé depuis deux ans pour éviter que les animaux y aient accès.
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C. Delisle

Laurent Delobel du GDS44. « On constate lors de ces formations que les éleveurs appliquent déjà de nombreuses mesures de biosécurité. Les petits bémols en élevages allaitants se situent surtout sur la formalisation de la zone non professionnelle (zone d’accueil, stationnement pour les intervenants). »
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C. Delisle
« La formation biosécurité permet une remise à plat des pratiques. On se rend compte que l’on fait déjà beaucoup de choses naturellement. Elle permet de structurer notre façon d’appréhender le risque », commence Damien Ploteau, à la tête d’un troupeau d’une centaine de mères limousines, au Vallons-de-l’Erdre en Loire-Atlantique. En tant qu’administrateur du GDS du département, l’éleveur fait partie des premiers à avoir suivi cette formation.