« Avec un chargement conséquent, on s’interroge sur notre système fourrager »
Conduites avec un niveau de chargement important, les 200 limousines du Gaec Benoît dans l’Indre ont une ration largement basée sur l’ensilage d’herbe récolté précocement. Fétuque, méteil, luzerne et trèfle violet sont incontournables pour constituer le stock fourrager.





À Palluau-sur-Indre, les prairies tendent à céder la place aux cultures. Au Gaec Benoît, c’est loin d’être le cas. Les 200 mères limousines sont la production phare d’une exploitation qui trouve son équilibre dans la polyculture associée à l’élevage. Leur sélection est certes une passion mais elle est bien valorisée dans la mesure où elle permet de vendre la moitié des mâles et la même proportion de génisses pour la reproduction : autour d’un an pour les mâles et 30 mois pour les génisses.
Le niveau de chargement est conséquent. Il avoisine les 2,2 UGB/ha SFP. En ce début de printemps, la hausse des intrants est forcément suivie de très près. Pas question pour autant -du moins pour l’instant- de remettre en question dans l’urgence les conduites bien calées tant de l’élevage que du système fourrager.