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« Nous cultivons du soja en Ille-et-Vilaine grâce à l'arrivée des variétés 000 »

Yves Pihery, agriculteur en conversion bio à Pléchatel, Ille-et-Vilaine, s’est lancé dans le soja en écartant les rangs afin de pouvoir gérer le désherbage de façon mécanique.

« Nous avons semé le soja le 18 mai, à 500 000 graines/hectare, au semoir monograine à 50 cm d’écartement avec l’idée de pouvoir biner, précise Yves Pihery. Cela n’a pas été nécessaire, quatre passages de herse étrille ont suffi. »
« Nous avons semé le soja le 18 mai, à 500 000 graines/hectare, au semoir monograine à 50 cm d’écartement avec l’idée de pouvoir biner, précise Yves Pihery. Cela n’a pas été nécessaire, quatre passages de herse étrille ont suffi. »
© Y. Pihery

« Notre exploitation de polyculture-élevage laitier est en conversion bio et nous cherchons à être autonomes en protéine. Avec l’apparition des variétés 000, il est devenu possible de produire du soja en Ille-et-Vilaine. En 2020, nous avons cultivé 4 hectares de soja, de la variété 000 Abelina, la plus précoce, avec inoculation de la parcelle. Nous l’avons semée le 18 mai, à 500 000 graines par hectare, au semoir monograine à 50 cm d’écartement, avec l’idée de pouvoir biner. Cela n’a pas été nécessaire, quatre passages de herse étrille ont suffi.

Nous avons récolté le soja fin septembre, à 20 quintaux/hectare, ce qui est correct en bio. Nous n’avons pas pu ramasser toutes les gousses du bas, car la herse étrille soulève de la terre, ce qui représente 5 à 10 % des gousses. Nous avons fait toaster les graines par une entreprise et les avons utilisées pour les vaches laitières, avec des résultats corrects.

Des conditions limites fin septembre pour la récolte

En 2021, nous avons semé la même variété mais un peu plus tôt, le 3 mai, car les conditions étaient limites fin septembre pour pouvoir récolter. Nous avons semé cette fois au semoir à céréales, à 30 cm d’écartement, à 600 000 graines par hectare pour pouvoir éventuellement nous passer du binage. »

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