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La marque Vrai interroge les consommateurs et les producteurs

Pour repositionner sa marque bio Vrai, Triballat Noyal a organisé une consultation pour répondre « aux vraies questions » des consommateurs et des producteurs.

Du 1er juin au 31 juillet 2020, la marque de produits laitiers bio Vrai a ouvert une consultation sur la plate-forme web Lesvraiesquestions.com. Consommateurs, producteurs et salariés étaient invités à poser leurs questions sur les produits Vrai (ultra-frais vache, brebis, chèvre, fromages, crème fraîche). « Triballat Noyal est pionnier des produits laitiers biologiques, rappelle Sonia Jolly, chef de groupe Bio chez Triballat Noyal. Mais les attentes des consommateurs évoluent et la concurrence sur le bio est de plus en plus forte. Nous avons voulu avoir une approche collaborative pour coconstruire le futur de la marque et répondre aux nouvelles attentes sociétales. » En deux mois, la plate-forme a recueilli 200 questions et 1 300 contributions. Les thèmes les plus abordés étaient les emballages (formats, plastique...), le bien-être animal (mode d’élevage, devenir des mâles…), les garanties de la bio (origine du lait, ingrédients, additifs…), l’impact environnemental et la rémunération des producteurs. La marque répondait aux questions les plus plébiscitées. « Sur la rémunération, nous avons expliqué les mécanismes de fixation des prix selon les coûts de production, la saisonnalité, le marché…, précise Arnaud Ménard, responsable amont chez Triballat Noyal. Nous avons aussi rappelé ce que nous faisons mais ne disions pas forcément, comme le travail avec les OP, le sourcing français, les chartes de bien-être animal, l’accompagnement des producteurs...».

Des engagements pour rajeunir la marque

L’objectif pour la suite est de coconstruire de nouveaux engagements. Des ateliers seront organisés avec les producteurs, salariés et consommateurs pour parler du positionnement de la marque et des moyens de la rajeunir. Des évolutions devraient aussi être apportées sur les produits, pour répondre notamment à une attente de gros conditionnements. Quatre millions de litres de lait de chèvre sont collectés par Triballat Noyal en Ille-et-Vilaine et dans les départements limitrophes. « Les producteurs sont associés à l’évolution de la marque, souligne Arnaud Ménard. Nous travaillons ensemble sur un cahier des charges privilégiant une alimentation française, le pâturage, le bien-être animal… mais qui reste dans une approche économique raisonnable. » Les contrats pourraient aussi évoluer selon la saisonnalité. Quatre installations ont eu lieu en 2020 et d’autres sont prévues en 2021 et 2022. « Nous recherchons toujours du lait de chèvre, indique Arnaud Ménard. La croissance du marché des produits laitiers bio de petits ruminants est toutefois moins soutenue qu’elle n’a été, notamment depuis le Covid qui a amené des consommateurs à privilégier les produits basiques. »

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