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Confinement
En bio, les producteurs digitalisés s’en sont mieux sortis

Les producteurs bio se sont davantage tournés vers la vente à l’exploitation ou digitale pendant le confinement. Ce dernier canal est celui qui a le mieux fidélisé les consommateurs.

Durant le premier confinement, de nombreux consommateurs se sont tournés vers la vente directe pour acheter leurs produits bio. Cette tendance a-t-elle perduré ? BioToutCourt, plate-forme digitale de vente directe simple entre consommateurs et agriculteurs bio, a interrogé 26 000 producteurs et artisans bio et publié les résultats de son sondage le 26 octobre.

Plus d’un tiers des répondants ont souffert au premier semestre en raison de circuits de vente moins nombreux : annulation des salons et foires, fermeture de la restauration collective (plus de 50 % de taux d’impact négatif), la vente sur marchés (résultats mitigés cette année suite à leur fermeture et/ou la peur des consommateurs de fréquenter ces lieux). La vente à l’exploitation s’est donc développée. « Parmi les producteurs, les maraîchers s’en sortent mieux grâce à ce canal de distribution », précise la plate-forme.

Internet reste un frein pour de nombreux producteurs

La vente en drive a affiché plus de 51 % d’impact positif, celle en points relais (click & collect) a augmenté de 16 % (une hausse limitée car tous les points de vente n’étaient pas forcément ouverts) et les circuits courts (Amap, associations de producteurs et d’artisans…) ont vu une augmentation notable des demandes d’adhésion et des ventes. « Toutefois, il faut noter que l’élan pour le circuit court semble être retombé après l’été, nuance BioToutCourt. Le fait marquant : ce sont les producteurs les plus digitalisés qui ont réussi à fidéliser leur clientèle après la fin du confinement. »

Le sondage souligne que pour 50 % des sondés, Internet est un bon moyen de développer les ventes et pour 70 % demeure un outil de communication excellent pour se faire connaître ; mais le web reste un obstacle compliqué parfois par un manque de maîtrise des outils (40 %) ou un coût trop prohibitif (29 %).

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