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[Coronavirus Covid-19] La Coopérative Bio d’Île-de-France réoriente ses ventes vers le détail

Avec la fermeture de la restauration collective, son premier débouché, la coopérative francilienne a renforcé ses liens avec la distribution.

légumerie
La légumerie de la Coopérative Bio d’Île-de-France, située à Combs-La-Ville (Seine-et-Marne) a été inaugurée en janvier et a fait l’objet d’un investissement de 3,8 M€.
© Coopérative Bio d’Île-de-France

Le 16 mars, l’annonce de la fermeture des structures de restauration collective a été un coup dur pour la Coopérative Bio d’Ile-de-France (60 adhérents dont 40 en fruits et légumes ). Elle venait tout juste d’inaugurer sa légumerie à Combs-la-Ville, sur le site de l’Ecopôle de Sénart. Celle-ci est dédiée aux légumes de la coopérative destinés à être transformés en IVe gamme à l’intention de la restauration collective, mais traite aussi des produits bruts destinés au marché du frais (lire Une légumerie bio pour approvisionner la restauration collective).

Liens renforcés avec Biocoop et Naturalia

« 60% de notre activité est réalisée avec la restauration collective, mais 40% par les ventes vers la distribution, explique Diego Courtois, commercial et animateur réseau des producteurs à la coopérative, nous avons réorienté nos légumes du moment, essentiellement carottes, céleris, pommes de terre, vers la distribution ».

C’est ainsi que les liens déjà existant avec Biocoop et Naturalia ont été renforcés. Des contacts ont aussi été pris avec certaines enseignes de la grande distribution. L’offre de la Coopérative bio d’Île-de-France va désormais évoluer vers les produits printaniers : mesclun, salades, radis, puis les condiments types oignons bottes.

Inquiétude pour la suite

« Le début de la crise a correspondu à une période d’entre-deux au niveau des cultures, ce qui a été une chance, explique Diego Courtois. Cependant, comme un peu partout en France, nous rencontrons des difficultés en main-d’œuvre pour la préparation des champs et évidemment les récoltes ensuite ». Certains producteurs auraient aussi des difficultés à se faire dépanner.

La crainte porte surtout sur les prochaines productions : courgettes et tomates. « Le risque est d’avoir une production décalée dans le calendrier, ce qui impacterait beaucoup sur les rendements et entraînerait un fort manque à gagner pour les producteurs », redoute Diego Courtois.

En tout cas, l’objectif des 2000 t de produits traités par la légumerie pour sa première année de fonctionnement sera dur à atteindre. En revanche, le lancement des produits de Ve gamme sur le site au second semestre reste d’actualité.

 

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