Ail bio français : l’interprofession appelle à une « prise de conscience collective » face aux déréférencements
L’Aniail a publié une lettre ouverte, début décembre, pour alerter sur les baisses et arrêts de référencement d’ail bio français chez certains distributeurs. Sans effet à ce stade.
L’Aniail a publié une lettre ouverte, début décembre, pour alerter sur les baisses et arrêts de référencement d’ail bio français chez certains distributeurs. Sans effet à ce stade.
L’interprofession de l’ail (Aniail) regrette que, malgré la reprise du marché du bio, « certaines enseignes prennent la décision de réduire, voire d’arrêter, le référencement de l’ail bio d’origine France », dans une lettre ouverte publiée le 3 décembre. Elle appelle à une « prise de conscience collective ».
Pour l’interprofession, l’ail bio est aujourd’hui fragilisé. « Un arrêt brutal dans certains linéaires entraîne des déséquilibres économiques majeurs pour les exploitations agricoles engagées, avec des conséquences durables sur la viabilité de nos fermes et la motivation des producteurs à maintenir une agriculture biologique de proximité », dénonce l’Aniail.
Des rendements d’ail bio en hausse
Contactée par Agra Presse, l’interprofession a fait part de rendements plus élevés pour l’ail bio cette saison, comparé à 2024, environ 4,5 à 5 t/ha au lieu de 3,4 à 4 t. « Sur les plantations de l’automne, l’Aniail remarque un maintien des surfaces en bio, après l’érosion observée en 2023 : environ 580 hectares plantés pour la récolte 2026 », rapportent nos confrères.
« Ouvrir le dialogue » sur l’ail bio français
Dans la même lettre, l’Aniail félicite, sans les citer, les distributeurs qui maintiennent leur engagement en faveur de l’ail bio tricolore, et espère qu’ils inspireront les autres. « Nous espérons que l’exemple des enseignes engagées permettra d’ouvrir le dialogue avec celles qui ont fait d’autres choix », écrit ainsi l’interprofession. Interrogée par Réussir Fruits et Légumes une semaine après cette alerte, elle ne relevait malheureusement « rien de neuf ». À suivre…