Aller au contenu principal

Fertilisation
Sobac : une alternative aux engrais classiques qui progresse en Lozère

Pour Julien Crozat et son Gaec Crozat-des-Ducs, il faut respecter le sol avant tout.

Julien Crozat en compagnie de Duchesse, un taureau Aubrac qu'il présentera bientôt en concours, et Elegante.
Julien Crozat en compagnie de Duchesse, un taureau Aubrac qu'il présentera bientôt en concours, et Elegante.
© Emilie Wood

Julien Crozat a repris l’exploitation de son père en 2008 dans la commune du Malzieu-Forrain en Margeride, aux Ducs. Aujourd’hui en Gaec avec son épouse Emilie, il possède 235 hectares (dont 135 peu exploitables car situés à plus de 1400 m d’altitude) et élève des vaches allaitantes de race Aubrac. Il vend également des reproducteurs. À l’époque, il utilisait des méthodes classiques pour fertiliser ses champs : des engrais chimiques, de la chaux, de l’azote, du potasse, du phosphate. «C’est ce qu’on m’avait toujours appris à l’école.» explique-t-il. Pourtant, dès 2009, après avoir rencontré un technicien Sobac ainsi que plusieurs utilisateurs satisfaits, il décide de tenter l’expérience et «d’arrêter la chimie.»

Sobac est une entreprise française crée il y a vingt ans en Aveyron. Elle vend un procédé de fertilisation : le bactériosol, d’une part, et le bactériolite d’autre part. Le bactériosol contient des CMO (complexes de microorganismes.) Épandu sur le sol au printemps ou en automne, de préférence après semis ou plantation, il permet au sol de se régénérer naturellement et remplace les fumures de fond, amendements calciques ou organiques et permet avec le temps une diminution de l’utilisation d’azote. Le bactériolite, quant à lui, est un additif de compostage qui contient également des microorganismes. Mélangé aux lisiers et aux fumiers, il améliore leur efficacité et les transforme en humus. C’est un procédé unique et qui a été récompensé cette année par l’Inel d’or à Rennes la veille de l’ouverture du Space* cette année. L’humus va contribuer à mieux nourrir les sols, et va aider l’éleveur à produire en autonomie.

À lire dans le Réveil Lozère n°1225 du 19 septembre 2013, en page 5

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Censure des articles de la loi Entraves : "C'est un bras d'honneur fait aux agriculteurs"

Le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes dénonce les coups de canifs portés par les députés du Nouveau Front Populaire et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière