Fruits rouges
Optimisme chez les producteurs de fruits rouges des Monts du Velay
L'année 2011 affiche un bilan plutôt positif en termes de rendements et de prix de vente. Ces résultats sont plutôt de bon augure pour 2012 qui célèbrera les 20 ans des Perles rouges et noires des Monts du Velay. Le GIE des Producteurs de Fruits Rouges des Monts du Velay tenait son assemblée générale jeudi 5 avril à Dunières.
Et le président Eric Pauchon, sans verser dans l’euphorie, note que «le potentiel technique, économique et commercial de nos productions existe. Il convient d’en tirer le meilleur profit pour le GIE et ses adhérents». Et d’ajouter : «on peut se lancer un défi, produire 1000 tonnes d’ici 5 ans».
L’assemblée générale du GIE se tenait à Dunières le 5 avril dernier. C’était l’occasion pour les producteurs de fruits rouges de faire le point sur la commercialisation en 2011 et tracer quelques orientations pour 2012.
Comme l’a souligné le technicien Denis Chirouze, l’année 2011 a été marquée par sa précocité : «pour la première fois depuis la création du GIE, les premières fraises ont été commercialisées le 22 mai», soit une avance de 2 semaines. Globalement, la production de fruits rouges pour le GIE (voir encadré) a été marquée par une augmentation significative des tonnages, notamment en fraise. La qualité a été dans l’ensemble au rendez-vous et les prix ont au final été assez soutenus tout au long de la saison.
Communiquer
Le GIE continue d’afficher sa volonté de communiquer autour des «perles Rouges et Noires des Monts du Velay». C’est pour cela qu’il a participé à plusieurs actions en 2011. On a donc retrouvé les fruits rouges à l’occasion de l’Opération Sourire organisée par les JA de Haute-Loire au Puy en Velay, lors du lancement de la campagne à Pouzols, pour les journées du patrimoine ou encore à la Fête de la myrtille et des fruits rouges à St julien Chapteuil.
Alors qu’en 2012, le GIE fêtera les 20 ans de la naissance des «Perles Rouges et Noires des Monts du Velay», les responsables font un arrêt sur image pour relever leurs atouts. «Des producteurs relativement jeunes et motivés, un bâtiment adapté à l’expédition des petits fruits avec une «capacité en froid» suffisante à l’heure actuelle mais qui pourrait cependant être un facteur limitant dans l’avenir, des salariés motivés, des clients fidèles et stables, des investissements maîtrisés, des productions avec une bonne image de marque sur un créneau de commercialisation intéressant, une réactivité importante face aux exigences de nos clients…» voilà de quoi envisager l’avenir dans de relatives bonnes conditions.
Les deux productions phares du GIE, la fraise et la framboise, restent des valeurs sûres, néanmoins les responsables du GIE se veulent vigilants. En fraise, «le GIE peut encore augmenter ses volumes mais en ne faisant pas n’importe quoi et n’importe quand». En framboise, «les producteurs ont raison d’être optimistes», mais là encore des difficultés pourraient apparaître.
Le GIE continue également à accompagner les producteurs qui ont «fait le pari osé mais courageux» de se convertir à la production biologique. Ce marché pourrait être porteur pour étoffer la gamme de produits proposé par le GIE.
En 2012, 2 nouveaux producteurs ont rejoint le GIE. Un bon signe pour poursuivre sur cette même route.
Résultats 2011
• En fraises :
Les rendements ont été assez bons. Le tonnage 2011 est en augmentation avec plus de 365 t, soit + 35 t par rapport à 2010. Les surfaces sont restées stables. Côté prix, ils ont été assez bons et même supérieurs aux moyennes des années précédentes.
• En framboises :
Les rendements, pas très bons, affichent de grandes disparités, ceci dû en grande partie au gel du 5 mai. Et avec des surfaces qui ont un peu augmenté, le tonnage de l’année est inférieur de 5 t. Les prix sont relativement corrects et supérieurs à 2010.
• En groseilles :
Avec des surfaces identiques, la production a augmenté de + 20 t.
• En mûres :
Les producteurs ont commercialisés 6 t de mûres de plus qu’en 2010 à des prix comparables.
• Autres fruits :
En cassis, myrtilles… les quantités produites augmentent légèrement et les prix se sont maintenus.