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Festival
Le ton est donné : deux jours de fête atypique où tout le monde est le bienvenu

Vendredi 16 et samedi 17 mai, Aurillac s’apprête à vivre un week-end où l’art et la culture se font  le reflet d’une société inclusive, audacieuse et résolument festive.

Des formations aux valeurs humanistes, comme ici les Choolers Division. 
© Olivier Donnet

Septième édition déjà, pour ce festival né avant les années Covid, en 2017. Les 16 et 17 mai, Aurillac vibrera au rythme du “Ton est donné”. Théâtre, musique éclectique, ateliers participatifs et artisanat local composent un programme riche, mêlant créativité - avec une exigence très professionnelle - et inclusion. Et pour être sûr que personne ne soit empêché, l’entrée est gratuite ! 

Vendredi 16 mai : ouverture en musique et en émotions. Le festival démarre au Centre des congrès avec “Dis-le en un souffle”, une pièce de théâtre jouée à 14 heures pour les scolaires. Portée par la compagnie Insolite Fabriq, elle explore la détermination de deux amants, miroir des parcours  personnels des interprètes, confrontés à des obstacles sociaux. À 18 heures, place à la poésie sonore avec la “Représentation BAO/ PAO” : un spectacle de 20 minutes mêlant instruments laser (Bao-Pao) et créations collaboratives de l’ADSEA, la Calandreta et l’Adapei Cantal. Accessible à tous, il célèbre la musique intuitive, sans solfège ni technique.  

Soirée survoltée 

Au Jardin des Carmes, la soirée s’annonce électrique : à 20 heures, Choolers Division enflammera la scène avec un hip-hop électro “tordu et incandescent”, où les textes énigmatiques de Kostia Botkine et Philippe Marien se mêlent à des sonorités décalées. À 21 h 10, Janet Mac Lovin and the Serial Dreamers transporteront le public dans un folk/pop américain mélancolique. Enfin, à 22 h 15, le groupe Que Tengo clôturera la nuit avec un mélange explosif de cumbia, rumba et hip-hop, porté par des textes engagés en espagnol, français et arabe. À noter, également vendredi et en parallèle aux spectacles : des ateliers participatifs animés par Peuples et culture Cantal se tiendront toute la journée au Centre des congrès, invitant le public à s’initier à la création collective et à l’éducation populaire. 

Samedi 17 mai : balade entre rétro, artisanat et ska... La deuxième journée  s’ouvre avec la reprise de “Dis-le en un souffle” à 14 heures, cette fois pour le grand public. À 16 heures, les Multi- Flowers du foyer de Tronquières plongeront les spectateurs dans l’ambiance des années 70 à travers danse et humour. 

Lire aussi : Que de chemin parcouru pour le festival porté par l’Adapéi du Cantal

Festival éclectique 

Le Jardin des Carmes sera le cœur musical de la journée. À 20 heures, le groupe Blue Bird (Esat Arc-en-ciel de Troyes) revisitera le jazz, le blues et le funk avec une section cuivre énergique. À 21 h 15, les P’tits Fils de Jeanine apporteront une touche d’indie-pop française, mêlant textes réalistes et autodérision. Enfin, à 22 h 30, la Brigade du Kif électrisera la scène avec un ska rock teinté de punk et de swing !  Dès l’après-midi, sur la place des Carmes, l’artisanat sera à l’honneur avec le marché d’art et d’artisanat, mettant en lumière des créateurs locaux. 

Les amateurs de street art pourront participer à un atelier graff animé par Franck Dufour, tandis que les enfants s’initieront aux percussions avec le spectacle Batukid’s à 19 h 15. À ne pas manquer non plus, les Cabanes hurlantes aux Écuries des Carmes, une exposition immersive mêlant récits de vie et installations sonores, tandis que “Tout un cirque !” proposera des  démonstrations et initiations  de jonglage, acrobaties, etc., en libre accès. 

EN CHIFFRES : Pour préparer cette nouvelle édition, les quatre salariés du service communication et culture de l’Adapei travaillent depuis des mois. Ils peuvent compter sur 150 bénévoles. Le festival accueille sur trois jours 70 artistes logés dans les hôtels aurillacois. C’est un budget de 100 000 € qui est nécessaire, sachant que les spectacles sont tous gratuits. L’an dernier, 4 500 festivaliers venus de Lyon à Montpellier s’y sont pressés, dont 1 200 pour assister aux trois concerts de la grande scène. 

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