« ll faut mieux tenir compte des spécificités des petits producteurs de volailles», demande le président du Cnada
Patrick Mille, président du Comité national des aviculteurs indépendants, alerte sur le secteur sinistré des volailles démarrées et demande une adaptation des réglementations pour les producteurs en circuits courts.

Comment sont impactés les producteurs indépendants de volailles traditionnelles ?
Les éleveurs de volailles démarrées sont en grandes difficultés, en chair et en ponte, du fait de la fermeture des marchés de volailles vivantes et des animaleries. Ils ont perdu la majeure partie de leurs débouchés du jour au lendemain. Certains ont réussi à écouler un peu de leurs produits mais cela reste à la marge. Seulement 15 % des animaux sont commercialisés. Nous avons demandé aux pouvoirs publics que les achats de volailles à destination des particuliers soient considérés comme des achats de première nécessité, au même titre que les plants potagers qui ont été réautorisés, mais nous n’avons pas eu gain de cause jusqu’à présent (1). Il est possible de reporter de 2 à 3 semaines la vente de poules prêts à pondre mais c’est impossible sur des volailles démarrées en chair. Les bâtiments sont pleins. Les achats de poussins ont été stoppés.