La consommation de volaille a reculé en 2022
Tous circuits confondus, la consommation de volaille a diminué de 0,4 % en 2022 après une hausse de 1,1 % en 2021.
Tous circuits confondus, la consommation de volaille a diminué de 0,4 % en 2022 après une hausse de 1,1 % en 2021.
La dynamique de consommation du poulet (+4,7 %) ne compense pas le recul du canard (-26,0 %), de la dinde (-11,6 %) et des autres volailles (-11,9 %) fortement pénalisées par la grippe aviaire, relate Agreste dans une note diffusée cet été.
À cela s’ajoute le repli des achats des ménages, déjà entamé en 2021 : -5,8 % pour tout le rayon volailles et lapin, et même -3,5 % pour le poulet. Autrement dit, la volaille est de plus en plus consommée hors domicile, ce qui oblige les metteurs en marché à adapter leurs produits frais ou à se demander comment les remplacer, notamment les produits entiers. Et ce qui crée aussi un appel d’air pour les produits d’importation.
Cette adaptation de la gamme est d’autant plus impérieuse que les reports d’habitudes d’achat et de consommation sont mauvais : 61 % de la volaille qui n’est pas achetée au rayon tradi frais n’est pas répercutée ailleurs, quelle que soit la technologie, selon le panel Kantar.
Globalement, en 2022 la consommation de viande a augmenté de 0,8 % en volume et de 0,5 % rapportée par français (85,2 kg équivalent carcasse), pour la deuxième année consécutive (+ 0,7 % en 2021).