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Industrie de la volaille : L’expansion de LDC se poursuit avec le rachat du groupe Routhiau

Le leader français de la volaille est en négociations exclusives pour la reprise du groupe vendéen Routhiau, spécialisé dans les produits frais et surgelés.

À Saint-Fulgent, le siège social du groupe Routhiau se trouve à moins de 500 m de l'usine Maitre Coq du groupe LDC.
À Saint-Fulgent, le siège social du groupe Routhiau se trouve à moins de 500 m de l'usine Maitre Coq du groupe LDC.
© Groupe Routhiau

le groupe volailler LDC n’arrête pas sa croissance externe, que ce soit à l’international (Indikpol en cours de négociation) ou en France. Après le rachat des Délices de Saint-Léonard (Morbihan) acté le 4 janvier, LDC annonce la très probable reprise du groupe familial Routhiau, dont le siège se trouve à Saint-Fulgent (Vendée).

Lire aussi : Résultats 2022-2023 record pour le groupe LDC

Dirigé depuis janvier 2023 par Nicolas Routhiau ce groupe emploie 360 personnes. Il a réalisé 72 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022, avec un excédent brut d’exploitation (EBE) de 5,5 millions d’euros. Routhiau est spécialisé dans les produits alimentaires frais et surgelés, avec une gamme très étendue : carpaccio de bœuf, charcuterie de volaille (émincés, confits, volailles farcies), produits traiteur frais et surgelé (y compris les desserts), produits asiatiques. Il détient trois usines : Jean Routhiau à Saint-Fulgent, Tendance créative à Chanverrie (Vendée) et Les Trois d’Asie à Châteaugiron (Ille-et-Vilaine). Compte tenu de sa proximité avec Maître Coq et des produits fabriqués, Routhiau sera intégré dans la filiale vendéenne du pôle Volaille. L’accord est soumis à l’autorité de la concurrence.

Promotions et baisse des tarifs

 

 
La croissance de LDC est portée par les innovations et par les produits moins haut de gamme.
La croissance de LDC est portée par les innovations et par les produits moins haut de gamme. © P. Le Douarin

Par ailleurs, de mars à novembre 2023, LDC a accru ses ventes de volailles sur la France (hors activités amont), en progression de 3,9 % (2,9 milliards d’euros) avec des volumes en repli de 2,2 %. Au troisième trimestre (septembre-novembre), LDC a baissé ses prix conformément à la loi Egalim (baisse des matières premières agricoles) et intensifié ses promotions pour attirer les consommateurs.

Aux vœux du groupe à Sablé-sur-Sarthe le 5 janvier, Philippe Gélin, le président du directoire, a jugé « 2023 satisfaisant mais pas exceptionnel. La consommation a changé. Les consommateurs font leurs courses avec leurs portefeuilles. On a vendu moins de produits labellisés, de bio et de grosses pièces. Par contre, les produits élaborés, la découpe et les farcis ont apporté des chiffres positifs. »

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