Surgreffer la vigne, un chantier qui s’anticipe
Le surgreffage est un geste technique qui demande dans la majorité des cas l’intervention d’une entreprise extérieure. Voici quelques informations sur la démarche.

Les raisons de surgreffer ne manquent pas. Que ce soit pour rééquilibrer son encépagement après un achat de vignes, s’adapter au changement du climat ou encore implanter des variétés résistantes, les motivations de ceux qui franchissent le pas sont diverses. « J’ai également des vignerons sur de grands terroirs qui sont déçus par un clone, mais dont les vignes sont en plein dans l’âge qualitatif et ne souhaitent donc pas arracher », remarque François Chaudière, gérant de la société de surgreffage L’Epibiote dans l’Hérault, et qui surgreffe en travaillant seul près de 17 000 souches par an. Marc Birebent, gérant de la société Worldwide Vineyards, dans le Var, réalise avec ses équipes près de 600 000 greffes par an dans le monde entier. Plus de 70 % de ses interventions sont d’ailleurs faites à l’étranger.