Adapter la pulvérisation à la végétation grâce aux capteurs
À ultrasons ou optiques, les capteurs permettent de donner des informations sur le feuillage. Ouvrant la voie à une pulvérisation de précision qui s’arrête quand il le faut, voire qui module les doses en fonction.

Il n’est pas imaginable pour un opérateur de devoir couper la pulvérisation lorsqu’il manque des plants sur la rangée d’un côté ou de réguler la dose si le feuillage est moins dense. Cependant, l’arrivée de nouvelles technologies, capteurs en tête, pourrait aider à lutter contre les déperditions dues à ces aléas dans la végétation. C’est d’ailleurs ce que propose dès cette année l’entreprise Diimotion, aussi connue pour ses prototypes d’injection directe. La start-up a lancé un kit de coupure automatique de la pulvérisation à installer sur un pulvérisateur existant. « C’est tout simple, explique Xavier Cassassolles, fondateur de Diimotion. S’il y a des feuilles devant la buse ça pulvérise. S’il n’y en a pas ça ne pulvérise pas ! » Ce kit comprend capteurs à ultrasons, électrovannes, bloc hydraulique et électronique.