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Exportation de vins : six tendances détectées par la Sopexa

L’édition 2021 du Wine Trade Monitor, l’étude prospective réalisée par la Sopexa dans huit pays majeurs pour l’export de vin, dresse un tableau des perspectives pour les deux prochaines années.

L'édition 2021 du Wine Trade Monitor réalisée auprès d'opérateurs du vin de huit pays majeurs pour l'export, les portefeuilles contiennent en moyenne 8,6 origines de vin différentes.
L'édition 2021 du Wine Trade Monitor réalisée auprès d'opérateurs du vin de huit pays majeurs pour l'export, les portefeuilles contiennent en moyenne 8,6 origines de vin différentes.
© ArtEvent-stock.adobe.com

Pour sa neuvième édition, le Wine Trade Monitor de la Sopexa a interrogé, en juillet et août 2021, 1044 professionnels du vin opérant en Allemagne, Belgique, Canada, Chine, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni et États-Unis. Les résultats ont été publiés fin novembre. Voici ce qu’il faut en retenir.

Un marché perçu comme dynamique

54 % des professionnels interrogés (importateurs, grossistes, distributeurs GMS, cavistes, vente en ligne) estiment que le marché des vins va se développer dans les vingt-quatre prochains mois. Confrontés au contexte incertain né du Brexit, les Britanniques se distinguent par leur pessimisme avec 63 % d’opérateurs estimant que le marché va se détériorer ou stagner. Prudence également en Chine avec 56 % de pessimistes.

L’origine des vins se diversifie dans les portefeuilles

« La concurrence reste très forte : huit origines sont présentes dans plus de la moitié des portefeuilles des opérateurs », note François Collache, directeur commercial et marketing de la Sopexa. Les vins français sont en tête avec un taux de présence de 90 %, talonnés par les vins italiens présents à 82 %. Suivent les vins d’Espagne, Allemagne, Portugal, Chili, États-Unis et Argentine entre 59 % et 51 %. En moyenne, les opérateurs référençaient 8,6 origines différentes en 2021. La diversification est maximale au Japon avec en moyenne 11 origines référencées.

Le canal digital devient incontournable

72 % des opérateurs ont utilisé le digital comme canal de vente en 2020. Pour 21 % d’entre eux, la part de chiffre d’affaires en ligne dépasse 20 %. Ils sont 44 % à penser que leur chiffre d’affaires digital va augmenter en 2021. Ce sentiment est plus prononcé chez les gros opérateurs (plus d’un million de bouteilles par an).

Progression attendue pour les vins bio

Les vins en bio et biodynamie se classent en tête des catégories jugées prometteuses. 45 % des professionnels interrogés les citent comme catégorie allant progresser devant les vins régionaux (22 %), un peu moins cités qu’en 2019. C’est un atout pour les vins français, car les professionnels interviewés citent la France comme l’origine la plus performante sur les critères « vins certifiés bio » et « prise en compte des aspects climatiques et environnementaux ».

Le rosé est toujours porteur

Le rosé figure au troisième rang des catégories de vin considérées comme porteuses. 19 % des interviewés estiment qu’ils vont en développer les ventes dans les deux ans. Sa croissance est notamment attendue au Royaume-Uni. Les opérateurs plébiscitent la Provence, citée par 60 % comme origine de rosé allant croître dans leurs ventes dans les deux ans, devant le Languedoc (50 %). Les rosés italiens, cités par 42 % des opérateurs, s’adjugent la troisième place. Les opérateurs américains les placent même en second.

Les Anglo-Saxons misent sur la canette

Aux États-Unis, Canada et Royaume-Uni, la canette se hisse au deuxième rang des formats amenés à progresser. « Les producteurs comme nous mettent du vin premium de vigneron en canettes. Il n’y a donc pas eu jusqu’à présent de stigmatisation associée au format et à la qualité », constate Amy Opisso, dirigeante de Lieb Cellars, basé aux États-Unis dans l’État de New-York, interrogée par la Sopexa. L’entreprise compte vendre 11 000 caisses de canettes de vin de sa marque Bridge Lane, dix fois plus qu’en 2017, année où elle était pionnière dans son État.

 

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