Nappes phréatiques : malgré de faibles pluies, le niveau toujours satisfaisant au 15 octobre
La période de recharge des nappes phréatiques qui a débuté en septembre marque une pause en raison des pluies déficitaires de début octobre. La situation reste satisfaisante avec 45 % des points d’observation au-dessus des normales mensuelles.
La période de recharge des nappes phréatiques qui a débuté en septembre marque une pause en raison des pluies déficitaires de début octobre. La situation reste satisfaisante avec 45 % des points d’observation au-dessus des normales mensuelles.

Selon le BRGM, la situation des nappes phréatiques a peu évolué entre le bulletin arrêté au 15 octobre dernier et celui au 1er octobre : 33 % des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 22 % sont comparables et 45 % sont au-dessus (respectivement 31%, 23 % et 46 % en septembre). Les déficits pluviométriques n’impactent pas encore significativement les niveaux des nappes.
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La vidange est toujours en cours pour les nappes inertielles du Bassin de l’Artois et du Bassin parisien, du fait de leur réaction lente aux pluies efficaces. La période de recharge s’est initiée pour les nappes inertielles du couloir Rhône-Saône, les cumuls pluviométriques ayant été plus conséquents. Les niveaux y sont en hausse.

Roussillon, massif des Corbières, Aude et sud de la corse : situation toujours préoccupante
L’état des nappes est généralement satisfaisant, de proche des normales à modérément haut. Quelques nappes réactives affichent des niveaux modérément bas, les pluies ayant été insuffisantes pour engendrer des épisodes de recharge en septembre : Boulonnais et Avesnois, Massif armoricain, Berry, Adour et Gave de Pau. Les niveaux des nappes du Roussillon, du massif des Corbières, de l’Aude et du sud de la Corse demeurent très dégradés, avec des niveaux bas à très bas.