Aller au contenu principal

beaujolais
Les crus du Beaujolais promeuvent leurs lieux-dits

Une trentaine de vignerons des dix crus du Beaujolais faisaient découvrir la diversité de leurs terroirs lors d'une dégustation professionnelle parisienne le 4 juillet.
Une trentaine de vignerons des dix crus du Beaujolais faisaient découvrir la diversité de leurs terroirs lors d'une dégustation professionnelle parisienne le 4 juillet.
© Adrien Viller

Valoriser les lieux-dits des dix crus du Beaujolais est l’un des piliers de la stratégie de montée en gamme menée par le vignoble. La démarche s’intensifie depuis trois ans, avec un effet d’entraînement manifeste : 30,5 % de la surface plantée a été revendiquée avec un nom de lieu-dit en 2021, contre 17 % en 2014, selon l’ODG Union des crus du Beaujolais.

Des dégustations pour mobiliser les vignerons

Le portrait géologique du vignoble dressé de 2009 à 2018 est le socle de la démarche. À côté de recherches historiques, un travail de dégustations régulières a aussi été entrepris. L’ODG fait état de 55 dégustations et de 179 lieux-dits dégustés. « Côte de Brouilly et Brouilly ont déjà fait deux fois le tour de leurs crus », indique Cécile Robinet, responsable des démarches de montée en gamme de l’ODG.

Ces dégustations sont reconnues par les vignerons eux-mêmes comme favorisant une prise de conscience des enjeux qualitatifs. Elles apportent évidemment de nombreux éléments sur la typicité des crus et le lien à la géologie. Elles peuvent aussi avoir une approche marché. Ainsi les lieux-dits de l’AOP juliénas vendus en grande distribution ont été dégustés afin de jauger l’image donnée de l’appellation dans ce circuit.

 

 
Mettre en valeur la diversité des terroirs du Beaujolais à travers les lieux-dits étaient l'un des objectifs de la dégustation professionnelle organisée par les dix crus à Paris, le 4 juillet.
Mettre en valeur la diversité des terroirs du Beaujolais à travers les lieux-dits étaient l'un des objectifs de la dégustation professionnelle organisée par les dix crus à Paris, le 4 juillet. © Adrien Viller

 

Des premiers dossiers déposés en 2023

Cécile Robinet pointe aussi « l’effet de cohésion » induit. « C’est important pour faire vivre les crus, pour évoluer et avancer », ajoute-t-elle. Pour alimenter le corpus de connaissances sur les spécificités des crus, une enquête sur les pratiques et les savoir-faire a été lancée auprès des vignerons de Fleurie, Juliénas, Brouilly et Côte de Brouilly.

Sur les dix crus, pour l’instant cinq visent une démarche de reconnaissance officielle avec dépôt d’un dossier à l’Inao. Le cru Fleurie sera le premier à dégainer au printemps 2023, suivi par Côte de Brouilly et Brouilly vers la fin de cette même année.

Les plus lus

Afin de maintenir des rendements corrects, Teddy Martin fertilise sa vigne à raison de 50 à 60 unités d'azote par an, apportées sous forme organique.
« L’entretien du sol de ma vigne m’a coûté environ 1 000 euros par hectare en 2023 »

Teddy Martin, viticulteur marnais, laisse ses vignes étroites naturellement enherbées en plein. Il les tond entre trois et…

« L'entretien du sol me coûte environ 200 euros l’hectare en vigne grâce à l'agriculture de conservation »

Dans le Gers, Jean-François Agut fait rimer économie avec agronomie. En misant sur l’agriculture de conservation, il gagne du…

Le Gers dispose d'une enveloppe de 5,03 M€ afin de venir en aide aux viticulteurs touchés par le mildiou en 2023.
Fonds d'urgence viticole : quel montant par département ?

Le ministère de l'Agriculture a ventilé l'enveloppe d'aide par département. Voici la répartition adoptée.

Les vêtements chauffants apportent un confort lors de la taille des vignes

Nous avons testé des vêtements chauffants pendant la taille, et constaté le gain de confort thermique. Ils séduiront les plus…

Cadre Emisol de Forge Boisnier permettant de réaliser le travail du sol intercep des vignes sur deux rangs à la fois.
Entretien du sol en vigne à moindre coût : trois vignerons témoignent

Il existe plusieurs leviers pour limiter le coût de l’entretien du sol. Combiner les outils, élargir ses vignes, avoir recours…

Pour gérer plus efficacement l'entretien 100 % mécanique du sol, Philippe Sicard a dû chercher une solution adaptée à son sol pierreux
« L'entretien du sol de mes vignes me coûte moins de 400 euros par hectare grâce à la combinaison d'outils et aux doigts Kress »

Philippe Sicard, vigneron en Minervois, a fait évoluer son itinéraire d’entretien du sol en ajoutant un outil complémentaire.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole