L’apéritif, une occasion de dégustation à investir pour le vin
FranceAgriMer vient de publier l’étude quinquennale sur la consommation de vin en France, menée en 2022. Elle fait apparaître changement structurel des occasions de consommation.
FranceAgriMer vient de publier l’étude quinquennale sur la consommation de vin en France, menée en 2022. Elle fait apparaître changement structurel des occasions de consommation.
Réalisée par Ipsos Observer pour le Cniv (Comité national des interprofessions de vins à appellation d’origine et à indication géographique) et FranceAgriMer, la dernière enquête (1) sur la consommation de vin en France confirme les tendances déjà observées dans les éditions précédentes. À savoir que le vin est en perte de vitesse chez les jeunes, « le goût et le désintérêt pour le produit constituant les principaux freins. […] La concurrence d’autres boissons est également forte, en particulier chez les 18-24 ans ».
Les autres boissons présentent un spectre d’occasions plus large
L’enquête souligne aussi que « pour l’ensemble des consommateurs, le vin est avant tout associé aux repas et à la convivialité, là où les autres boissons présentent un spectre d’occasions plus large ». Pour reconquérir des parts de marché, investir de nouveaux créneaux de dégustation semble donc indispensable. À commencer par celui de l’apéritif, « pratiqué de manière hebdomadaire par environ un tiers des Français. », insiste l’enquête.
Cette dernière précise que « les 18-34 ans sont plus nombreux à le pratiquer hors domicile. En termes de boissons consommées, si les vins effervescents sont la première boisson consommée au moment de l’apéritif au global (64 % des Français prenant l’apéritif en consomment au moins de temps en temps), mais la bière est la plus ancrée dans le quotidien lors de cette occasion, 27 % la consommant « toujours ou souvent » contre 10 % pour les vins effervescents. »
Blanc sec et rosé tirent davantage leur épingle du jeu
Pour les autres vins, les tendances varient selon la couleur. « Le vin blanc sec et le rosé sont consommés par une majorité à l’apéritif (57 % dans les deux cas) mais de manière occasionnelle, alors que le vin blanc moelleux et le rouge sont beaucoup moins répandus. », peut-on lire dans la synthèse publiée sur le site de FranceAgriMer. Une voie de progression serait donc de développer des produits adaptés à ce moment de consommation, comme des vins orange, des rouges légers, fruités, pétillants ou encore pourquoi pas, avec un peu de sucre résiduel.