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Dossier
Irrigation : Les technologies pour l’optimiser en viticulture

En 2020, près de 61 % des dépenses de l’assureur Groupama pour la branche agricole ont servi à couvrir les pertes de production liées à la sécheresse. Début mai, des territoires situés en Charentes, en Loire-Atlantique, dans le Rhône et sur l’arc méditerranéen étaient déjà en alerte.

L’irrigation se dessine donc comme une solution parmi d’autres pour maintenir la viticulture française à un certain potentiel de production. Mais compte tenu des tensions croissantes sur la ressource, son efficience conditionne son avenir. À la demande du président Emmanuel Macron, un « Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique » s'est ouvert le 28 mai : « L’eau est une ressource rare ; elle doit être préservée et protégée », indiquait alors Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, lors de l'annonce de l'évènement. La viticulture aussi devra s’y soumettre.

Pour diagnostiquer le besoin en eau avec précision, déterminer le moment le plus opportun, proposer la juste quantité, les technologies apportent des réponses. Elles sont aussi un outil de traçabilité précieux à l’heure où les politiques RSE se multiplient. Pour les utilisateurs de ces technologies, cela suppose de bonnes notions d’agronomie et une certaine affinité avec le numérique, bien que les acteurs de la tech fassent en sorte de rendre leurs outils ergonomiques et accessibles.

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