« Démontez entièrement les pompes au moins une fois par an »
Ingénieur spécialisé dans les équipements vinicoles à l’IFV, Jean-Michel Desseigne livre ses conseils pour choisir la pompe à vin la plus adaptée à son chai, et optimiser son utilisation.

Jean-Michel Desseigne, ingénieur à l'IFV: " il est aujourd'hui possible d'ajuster très finement les débits de transfert. De l'entonnage au chargement de citerne, les pompes à vins sont très polyvalentes".
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IFV
Quels éléments ont conduit les fabricants de pompes œnologiques à développer des machines aussi technologiques que celles que l’on trouve aujourd’hui sur le marché ?
Dans les années 90, des contaminations au cuivre et au plomb ont fait prendre conscience aux fabricants que les pompes pouvaient avoir une influence sur la qualité des vins. Ce phénomène a été enrayé en modifiant le revêtement qui est aujourd’hui en inox ou en matériaux plastique. Mais la surveillance reste vive, en lien avec l’évolution des connaissances en œnologie et des pratiques. Le risque de contamination microbiologique est aujourd’hui de plus en plus fort avec la réduction du sulfitage. On connaît mieux le rôle de l’oxygène, on sait que les risques de dissolution sont très importants en début et en fin de transfert.