Cuivre : comment le limiter ?
Le nouveau seuil d’utilisation du cuivre à 4 kg avec possibilité de lissage renforce encore la recherche d’itinéraires pour limiter son utilisation. Le point sur les pistes éprouvées par la viticulture bio.

Selon l'inra, un grand nombre d’études montrent qu’une diminution de moitié des quantités de cuivre appliquées atteindrait, dans la plupart des cas, une efficacité identique ou très comparable à celle obtenue avec une utilisation à pleines doses.
©
Mushy/Fotolia.com
Le dossier a agité la filière bio durant toute l’année dernière. Ce qui n’a pas empêché le couperet de tomber : le 27 novembre, la Commission européenne a voté un réhomologation du cuivre pour seulement sept ans, avec une restriction d’usage à 4kg de cuivre métal par hectare et par an. Si cela ne devait pas changer beaucoup de choses pour la viticulture conventionnelle, une grande partie des vignerons bio devra adopter de nouveaux réflexes. À titre d’illustration, une étude de 2016 du réseau aquitain d’expérimentation et d’observation de la viticulture biologique (Resaq vitibio) avait conclu que la moitié des viticulteurs bio en Aquitaine utilise une dose moyenne de cuivre supérieure à 4 kg.