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Du nouveau
Bordeaux en pleins changements

Les appellations bordeaux et bordeaux supérieurs travaillent à différents projets qui dessinent les contours d’une appellation réformée. Le négoce fait notamment son entrée dans l’ODG

« Nous avons de multiples projets » se satisfait Bernard Farges, président des bordeaux et bordeaux supérieurs. Dans le cadre de la réforme de l’AOC, la réécriture des cahiers des charges prévoit notamment le relèvement des densités de 2000 à 4000 pieds/ha avec une dérogation à 3333 pieds/ha sous conditions notamment de hauteur de palissage (compris entre 1,5 et 3 mètres). Si ce projet est validé par l’INAO, les nouvelles plantations devront se soumettre à ces densités mais aussi 23 000 hectares de vignes déjà plantées, soit plus d’un tiers de la surface d’appellation.

Le négoce dans l’ODG

La réforme de l’AOC a également amené un grand changement : l’entrée du négoce dans l’Organisme de défense et de gestion. « Il auront le statut de membre associé, représenteront 10% de l’assemblée générale et seront représentés au conseil d’administration » indique Bernard Farges. Le négoce payera, comme les déclarants de récolte, leur cotisation à l’ODG (cotisation syndicale et cotisation INAO). « Son montant devrait être supérieur à celui de la cotisation actuelle mais notre objectif est qu’il n’y ait pas de dérive » précise Bernard Farges. En marge de la réforme, le syndicat compte revaloriser le bordeaux supérieur en bordeaux premier cru. Cette idée était dans les tiroirs du syndicat depuis 2004 mais avait fait l’objet d’un refus de l’INAO en 2005.  Enfin, dernier projet novateur pour l’appellation : la mise en place, comme à chablis, d’un volume complémentaire individuel ou VCI qui permet de constituer une réserve tampon lors de millésimes généreux. De quoi mieux réguler les déséquilibres de marchés.

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