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Deux tiers des nappes phréatiques restent à un niveau peu satisfaisant

Les pluies de mars et avril ont amélioré la situation des nappes phréatiques du Massif armoricain, du littoral de la Manche et du Grand-Est mais 68% des niveaux restent modérément bas à très bas et 20% sont très bas, selon la dernière note du BRGM.

Carte de l'état des nappes phréatiques au 1er mai 2023 du BRGM

Malgré les pluies de mars et avril, la situation des nappes phréatiques reste peu satisfaisante dans une grande partie du pays, selon la dernière note du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Ainsi au 1er mai 2023, 68% des niveaux des nappes phréatiques restaient sous les normales mensuelles en avril, contre 75% en mars 2023 et 58% en mars 2022.

Certes les pluies d’avril ont engendré des épisodes de recharge bénéfiques sur les se­­cteurs abritant des nappes réactives. Ainsi « la situation s’améliore considérablement sur les nappes du Massif armoricain, du littoral de la Manche et du Grand-Est », souligne le BRGM. « Ailleurs, les pluies ont eu peu d’impact sur les tendances et l’état des nappes », poursuit le bureau.

Mais sur le tiers sud du territoire, la situation est stable ou se dégrade. Sur le Bassin aquitain, après un épisode de recharge courant mars, la vidange reprend en avril. La situation se dégrade sur les nappes les plus réactives des calcaires du Crétacé et du Jurassique. Les niveaux, de modérément bas à normaux, sont peu favorables. Concernant les nappes du pourtour méditerranéen et du couloir Rhône-Saône, la situation reste généralement stable ou se dégrade entre mars et avril. Les niveaux sont peu satisfaisants à très préoccupants, de modérément bas à très bas.

La situation est plus déficitaire que l'année dernière

En conséquence, l’état des nappes s’est globalement amélioré, 17% des points d’observation étant au-dessus des normales mensuelles (8% en mars), mais 68% des niveaux restent modérément bas à très bas (75% en mars) et 20% sont très bas (19% en mars), souligne le BRGM. La situation en début de printemps est ainsi « plus déficitaire que l’année dernière » (58% des niveaux sous les normales en avril 2022).


26 départements en risque très probable de sécheresse pour l’été 2023

Pour le ministère de la Transition écologique, 26 départements sont en « risque très probable de sécheresse d'ici la fin de l'été ».
La plupart sont situés sur le pourtour méditerranéen, le couloir rhodanien et dans le bassin parisien, selon la carte publiée ce jour sur twitter par Christophe Béchu. Une carte de prévision établie par le BRGM avec le niveau des nappes et les prévisions de Météo France qui évolue par rapport à celle publiée en avril dernier.

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