Un LFDay pour une Ferme digitale sans frontières

Opération séduction réussie pour le premier LFDay, l’événement organisé le 1er juin par la Ferme digitale. L’association des start-up de l’Agtech a réuni plus de 500 personnes au Numa à Paris. L’association, qui comptait 5 membres à sa création en février 2016, a fait du chemin. 15 start-up sont désormais adhérentes, et environ vingt supplémentaires, sélectionnées parmi 52 candidatures, devraient intégrer l’équipe d’ici le mois de septembre, selon Paolin Pascot, président de la Ferme digitale et cofondateur de la start-up Agriconomie.
Parmi les nouvelles venues, un bon nombre devrait représenter l’aval de la filière agricole pour contrebalancer la part majoritaire de start-up de l’amont actuellement réunies au sein de l’association. De 50 salariés dans 5 start-up, La Ferme digitale est passée à 350 salariés pour 15 entreprises.
« On a eu des demandes d’Europe et hors Europe. Il y aura des start-up étrangères qui vont rentrer », affirme Paolin Pascot. Le modèle français semble en effet faire des émules : une start-up brésilienne a pris contact avec pour intégrer la structure et en dupliquer le modèle.
Et pourquoi pas 1000 start-up en 2020 ? Le chef d’entreprise y croit. Il suffit de « vouloir s’investir et faire avancer les choses ».
Pour formaliser cette vision des start-up pour l’agriculture de demain, la Ferme digitale prévoit la rédaction d’un livre blanc, co-construit avec la profession agricole. Présentation dans un an, à l’occasion de la deuxième édition du LFDay… « dans un espace assez grand pour accueillir 1500 personnes ». Les acteurs de l’agriculture numérique voient loin et grand.
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