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Traitements fongicides : « L’hygrométrie est le principal facteur que je regarde pour traiter mes céréales en Charente-Maritime »

Gianny Bonnouvrier, céréalier à Bouhet en Charente-Maritime, applique ses fongicides de plus en plus souvent la nuit, quand l’humidité élevée favorise une bonne pénétration du produit.

<em class="placeholder">Gianny Bonnouvrier, céréalier à Bouhet, en Charente-Maritime.</em>
Traiter la nuit est devenu une habitude sur l'exploitation, indique Gianny Bonnouvrier.
© G. Bonnouvrier

« J’applique uniquement des produits systémiques, à 100 litres par hectare avec des buses anti-dérive, sans mouillant, ni huile. Je veille systématiquement aux conditions météo, surtout l’hygrométrie, car la période d’application des fongicides est souvent sèche et venteuse dans notre région. Les températures élevées ne sont pas le problème au printemps.

Les conditions optimales sont réunies quand l’hygrométrie est élevée et le vent absent, c’est-à-dire tôt le matin ou tard le soir. Le pulvérisateur ne sort jamais entre 11 heures du matin et 20 heures ou 21 heures le soir. Si les conditions ne sont pas réunies le matin ou le soir, on traite la nuit, quand l’humidité est élevée, ce qui favorise une bonne pénétration du produit. Traiter de nuit est devenu une habitude sur mon exploitation.

Nous réalisons beaucoup d’observations et de comptages sur feuilles, lors des tours de plaine organisés par le conseiller de la chambre d’agriculture, pour intervenir à bon escient. Le seul seuil que nous dépassons chez nous est celui de la rouille jaune. Ainsi, pour la majorité des variétés de blé, je ne fais qu’un seul fongicide à dernière feuille étalée qui me coûte environ 40 euros par hectare. L’intervention doit se faire dans de très bonnes conditions météo et au bon stade, car on risque gros si on attend. »

SCEA La Croix des oliviers, 320 ha de SAU dont 50 % en blé tendre et 50 % répartis à parts égales entre colza, pois, tournesol et œillette.

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