Tempête Aurore : l'heure est à la constatation des dégâts chez les agriculteurs
La tempête Aurore s’est abattue sur l’ouest et le nord de la France entre le mercredi 20 et le jeudi 21 octobre. Elle progresse désormais vers l’est avec une moindre force mais a provoqué de nombreux dégâts et perturbations sur son passage.
La tempête Aurore s’est abattue sur l’ouest et le nord de la France entre le mercredi 20 et le jeudi 21 octobre. Elle progresse désormais vers l’est avec une moindre force mais a provoqué de nombreux dégâts et perturbations sur son passage.
Elle était annoncée et elle est arrivée : la tempête Aurore a soufflé très fortement dans la nuit du 20 au 21 octobre, entraînant localement des dégâts importants en Bretagne, Normandie et Hauts-de-France. Dix-sept départements ont été placés en vigilance orange. Le vent a atteint 153 km/h à Saint-Malo, 143 km/h à Granville et 175 km à Fécamp. La tempête a également arraché des toitures et provoqué la chute d’arbres. 250 000 foyers ont été coupés d’électricité dans le nord de la France et de fortes perturbations ont été enregistrées également sur le réseau SNCF, notamment dans la Manche.
Le coup de vent a progressé vers l'Est mais Météo-France a levé les avis de vigilance orange. Ce jeudi, il reste encore 14 départements en vigilance jaune. L’heure est à la constatation des dégâts.
Chez les agriculteurs, toits de bâtiments et cultures ont été endommagés. Petit tour de témoignages recueillis sur Twitter.
Nombreux dégâts dans les campagnes
Pour Mickaël Joubier, agriculteur dans le Morbihan, les dégâts sont très importants. La tempête a touché ses bâtiments mais aussi ses récoltes de semences et de grain.
Chez Olivier Sourdin, autre agriculteur breton, le vent a couché le maïs prêt a récolter avec l'ensileuse.
A la ferme maraîchère de Châlette-sur-Loing dans le Loiret, la tempête a provoqué également de sérieux dégâts sur les infrastructures.
La tempête a aussi laissé de nombreuses branches et arbres sur les routes. L'occasion pour Antoine Thibault, agriculteur dans l'Eure, de rappeler que les agriculteurs contribuent grandement au nettoyage des voies de circulation dans les zones rurales.
En ville, en revanche, il faudra trouver d'autres bras...