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Stockage des céréales : « Mon installation simple en Saône-et-Loire me permet d’atteindre un coût de stockage de 8 €/t »

Jean-Christophe Dupuis est agriculteur à Mancay, en Saône-et-Loire. Depuis 2021, il stocke 1 200 tonnes de grains sur son exploitation. Il a raisonné son investissement au plus juste pour répondre à ses besoins.

Installation de stockage de céréales de Jean-Christophe Dupuis, agriculteur à Mancey, en Saône-et-Loire
Le remplissage du silo se fait au moyen d'une vis sur chariot qui atteint une vitesse de travail de 200 tonnes par heure.
© J.-C. Dupuis

Un stockage des céréales pour gagner en autonomie à la récolte

« Notre stockage de céréales est opérationnel depuis la récolte 2021. Notre projet a été motivé par une volonté d’autonomie, notamment dans l’organisation des chantiers de récolte qui devenait compliquée avec la coopérative. Nous avons opté pour une installation assez simple. Elle se compose de trois cellules extérieures de 400 tonnes chacune. Nous avons décidé de ne pas investir dans un élévateur, pour limiter les coûts d’investissement ainsi que les frais de maintenance.

Une vitesse de remplissage du stockage des céréales de 200 tonnes par heure

Nous avons donc fait le choix d’une vis sur chariot pour le chargement du stockage. Ce système nous permet d’atteindre une vitesse de travail de 200 tonnes par heure pour remplir la cellule, soit environ 10 minutes pour une benne de 20 tonnes. Pour la reprise, on est plutôt sur 60 tonnes par heure avec un système de vis fixées aux silos, soit une trentaine de minutes pour charger un camion. La tonne stockée nous revient à 8 euros.

Un investissement de 125 000 euros

Le montant de l’investissement pour les cellules, la vis sur chariot et le montage s’élèvent à 125 000 euros, auxquels il faut ajouter 15 000 euros pour la dalle bétonnée. Nous avons pour projet d’investir dans une quatrième cellule de 400 tonnes, ainsi que dans une cellule sécheuse pour le maïs. Dans cette éventualité, le site choisi va permettre de les installer dans l’alignement des cellules déjà construites. Il sera ainsi possible d’ajouter un élévateur par la suite si besoin.

EARL Dupuis (avec son frère) : 300 ha (100 de blé tendre, 60 d’orge, 30 de tournesol, 30 de colza, 30 de maïs, 20 de luzerne, 17 de lin, 10 de jachère, 4 de triticale).

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